Top 14 : Retour sur la saison de l'UBB

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 28 juin 2024 à 12h07

Les Aquitains, qui défient le Stade Toulousain vendredi soir en finale de Top 14 (à 21h05 à Marseille), ont démarré difficilement avant de trouver le rythme. Focus sur leur exercice 2023-2024.

Leur saison régulière

A l'instar de Toulouse, l'Union Bordeaux-Bègles a dû attendre environ un quart de la saison pour pouvoir disposer de son incroyable armada offensive, Coupe du monde oblige. C'est notamment après trois victoires et quatre défaites que Damian Penaud a lancé sa nouvelle aventure en Aquitaine, lançant alors une série de cinq victoires de rang entre la huitième et la douzième journée. Ce qui a fait basculer l'UBB définitivement du bon côté.

Avec l'insaisissable ailier du XV de France associé à tous les autres internationaux Maxime Lucu, Matthieu Jalibert, Louis Bielle-Biarrey ou encore Yoram Moefana, la période du Tournoi n'a toutefois pas été de tout repos avec cinq défaites en huit matchs de fin janvier à fin mars. A nouveau quatre victoires et deux défaites pour conclure, le tout dans une récurrente orgie de points (marqués et parfois encaissés, aussi), et voilà les joueurs de Yannick Bru qui sécurisent leur troisième place.

Leur phase finale

Quitte à ne pas réussir à doubler le Stade Français pour s'éviter un barrage, autant que celui-ci soit à domicile. Ce que l'UBB a donc opportunément réussi pour recevoir le Racing (31-17) et s'octroyer ainsi son ticket pour les demi-finales, avec la nouvelle grande chance de pouvoir évoluer à la maison, le hasard ayant conduit la Ligue à organiser ce dernier carré à Chaban-Delmas. Au lendemain de la victoire de Toulouse contre La Rochelle, Bordeaux-Bègles accueillait donc le Stade Français la semaine passée.

Tous les observateurs se souviennent encore de ce dénouement tout frais, samedi soir, et Joris Segonds encore plus... Après la sirène, quand les Parisiens parvenaient à recoller à deux points sur un ultime essai (20-22), l'ouvreur a tapé le poteau sur la transformation qui pouvait envoyer les Parisiens en prolongation. C'est avec une certaine étiquette de miraculée que l'UBB aborde cette finale, sans rien à perdre, plus que jamais. Et c'est peut-être là qu'elle s'annonce la plus dangereuse.

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