Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 21 septembre 2024 à 11h12
Après leur lourde défaite à Pau, les Bayonnais veulent insister sur les avants à Clermont samedi. Mais les Auvergnats sont prêts à faire la "guerre".
C'est un Aviron Bayonnais revanchard qui se déplace à Clermont samedi après-midi (16h30), pour le compte de la 3e journée de Top 14. Courts vainqueurs de Perpignan en ouverture de la saison (21-19), les Basques ont lourdement chuté à Pau la semaine dernière (51-29). Ce qui a particulièrement agacé leur entraîneur. "Nous avons fait un retour vidéo assez musclé par rapport aux attitudes et aux énergies qu'on a eues sur le match de ce week-end, a expliqué Grégory Patat. Il y a beaucoup de monde qui n'était pas au niveau sur cette rencontre-là." Et de rappeler que "le Top 14 ne supporte pas la médiocrité et la non-physicalité. Nous l'avons payé cash." Le manager bayonnais a aussi mis la pression sur ses avants, dont il attend une réaction à Marcel-Michelin.
"Un gros défi sur la ligne d'affrontement"
Pour son homologue Christophe Urios, dont l'équipe avait surclassé Pau (39-7) avant de s'incliner face au Racing (20-33), "il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Une équipe qui a pris 50 points le week-end avant a toujours les mêmes leviers : soit elle s'appuie sur son public lorsqu'elle joue chez elle, soit c'est le combat des avants et de la défense lorsque tu te déplaces. C'est vieux comme le monde. On sait que nous allons affronter une équipe revancharde, mais nous aussi nous le sommes, nous avons besoin de remettre, demain, l'église au centre du village", a déclaré le manager auvergnat en conférence de presse, lui qui s'attend à "un gros combat d'avants et un gros défi sur la ligne d'affrontement". Un message bien reçu par Peceli Yato, qui aussi évoqué ce combat d'avants à venir. "Ces derniers jours, on a encore plus accentué ce travail parce qu'on sait que les Bayonnais seront lourds physiquement et on est prêt à leur monter qu'on a également des joueurs costauds avec des qualités de percussion. Donc ce sera la guerre à mon avis", a déclaré en riant le flanker fidjien, rapporte Rugbyrama.