Natation : "Marchand est encore loin de ce dont il est vraiment capable", Bowman élogieux

Natation : "Marchand est encore loin de ce dont il est vraiment capable", Bowman élogieux ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 23 septembre 2024 à 20h05

Le phénomène tricolore n'est pas près de s'arrêter, il n'en serait même qu'à ses prémices à en croire son légendaire coach.

Bob Bowman s'est rarement exprimé depuis Paris 2024 et le festival de son nouveau protégé Léon Marchand, successeur tout désigné de Michael Phelps avec le même entraîneur. Quintuple médaillé olympique, et surtout quadruple champion en individuel, le prodige français "est encore loin de ce qu'il est vraiment capable de faire", explique son coach américain dans une interview accordée ce week-end au magazine Swimming World.

"Des points techniques dans ses nages sur lesquelles on peut travailler"

Est-ce seulement un élément de langage, ou le plus grand technicien de l'histoire a-t-il déjà des idées précises derrière la tête ? La réponse est dans la question : "Ça va de sa force à des choses qu'il fait en dehors des bassins, comme la récupération. Il y a des points techniques dans ses nages sur lesquelles on peut travailler, ce qui nous permettrait de les améliorer. Et lui est ouvert à ça." De même qu'à un programme encore plus élargi, à commencer par les Mondiaux en petit bassin de Budapest dès le mois de décembre : "Il participera à différentes épreuves, je suis convaincu qu'il ne se contentera pas du 400 m 4 nages cette année."

De retour dans l'eau à Toulouse, Léon Marchand disputera aussi les étapes de Coupe du monde en Asie en octobre (Shanghai, Incheon et Singapour du 18 au 31 octobre). C'est seulement après Budapest qu'il retournera à Austin afin de retrouver Bowman à l'entraînement, une double vie parfaitement assumée depuis plus de trois ans. Et une manière de travailler qui, pour le moins, a porté ses fruits... "On a travaillé ensemble sur les programmes, expliquait Bowman début juillet à nos confrères de La Dépêche, en parlant de son collègue français (alors qu'il venait à Toulouse pour la première fois, en prévision bien sûr de Paris 2024). On forme une bonne équipe et il a fait un excellent travail avec Léon lors des derniers mois." Il ne pensait pas encore si bien dire, même s'il y croyait sans doute déjà très fort.

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