Mathieu Warnier, Media365, publié le dimanche 19 mai 2024 à 19h00
La dernière rencontre de la 28eme journée de Liqui Moly StarLigue s'est conclue par la victoire de Nîmes sur le terrain du PSG (32-33), qui permet à Nantes de revenir à un point du leader du championnat.
Le PSG n'a plus le droit à l'erreur. Pour sa dernière sortie de la saison au Stade Pierre-de-Coubertin, le club de la capitale a vu sa longue invincibilité à domicile en championnat prendre fin à l'occasion de la réception de Nîmes en clôture de la 28eme journée de Liqui Moly StarLigue. Après l'ouverture du score de Jesper Konradsson (2 buts sur 4 tirs), les Parisiens ont fait la course en tête pendant l'essentiel de la première période. Toutefois, les joueurs de Raul Gonzalez Gutierrez n'ont jamais pu se détacher au tableau d'affichage. Malgré les efforts de Ferran Solé Sala (7 buts sur 10 tirs) ou d'Elohim Prandi (10 buts sur 15 tirs), le leader du championnat n'a jamais pu prendre deux longueurs d'avance. Une situation inconfortable dont la « Green Team » a su tirer profit. En effet, à dix minutes de la pause, Julien Rebichon (2 buts sur 2 tirs) a permis à l'USAM de passer à nouveau devant au score. La réplique de Kamil Syprzak (4 buts sur 5 tirs) et Luc Steins (5 buts sur 6 tirs) a été immédiate pour remettre le PSG en tête. Toutefois, un dernier but de Mohad Abdelhak (5 buts sur 7 tirs) à quatre minutes de la pause a offert à Nîmes un score de parité à la pause. La fin du premier acte a vu les défenses et, surtout Léo Villain (4 arrêts à 67% d'efficacité) côté PSG et Joze Baznik (8 arrêts à 24% d'efficacité) pour Nîmes prendre l'ascendant sur les attaques. Le chassé-croisé entre les deux formations s'est poursuivi au retour sur le parquet.
Le PSG a craqué sur la fin
Un quart d'heure durant, aucune des deux équipes n'a su prendre plus d'un but d'avance. C'est à ce moment que Kamil Syprzak et Nikola Karabatic (2 buts sur 4 tirs) ont fait le break pour le club parisien. Un avantage que Ferran Solé Sala a même porté à trois unités avec dix minutes encore à jouer dans cette rencontre. Les cinq dernières minutes ont alors tourné au cauchemar pour le PSG. Les maladresses en attaque se sont multipliées, offrant des munitions aux Nîmois, qui ont pris la main au tableau d'affichage à 79 secondes du buzzer grâce à Jean-Jacques Acquevillo (4 buts sur 7 tirs). Une perte de balle d'Elohim Prandi a permis à Jesper Konradsson d'obtenir un jet de sept mètres converti par Guéric Vincent (8 buts sur 9 tirs), qui a alors donné à l'USAM deux longueurs d'avance à 29 secondes de la fin de la rencontre. David Balaguer (1 but sur 3 tirs) a redonné un mince espoir de match nul aux Parisiens mais la défense tout-terrain n'a pas permis de gratter un dernier ballon. Ce succès de Nîmes dans la capitale (32-33) a de lourdes conséquences au classement de la Liqui Moly StarLigue. En effet, grâce à son succès à Montpellier ce vendredi, Nantes n'a plus qu'un point de retard sur le PSG à deux journées de la fin. Comme l'a confié Luka Karabatic au micro de beIN Sports après la rencontre, le PSG « a grillé son dernier joker ». Les Nîmois, quant à eux, reviennent à hauteur de Limoges grâce à ce troisième succès de rang avant la réception des Limougeauds le week-end prochain.