Paris 2024 - Gymnastique : Aït Saïd rend hommage à Nemour

Paris 2024 - Gymnastique : Aït Saïd rend hommage à Nemour ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 14 août 2024 à 22h48

La relation ne risque pas de s'arranger entre Samir Aït Saïd et les cadres de la Fédération française, qui pourraient y voir une provocation.

Samir Aït Saïd a écrit un message qui ne manquera pas de faire réagir dans le microcosme de la gymnastique française, déjà en émoi après des compétitions compliquées à Paris 2024, où le spécialiste des anneaux a encore raté la médaille en finissant quatrième. S'en prenant assez directement à sa Fédération pour son manque d'ouverture, qui l'a notamment conduit à rester encore au pied du podium de manière incompréhensible selon lui, le voilà qui écrit un message à destination de Kaylia Nemour, Algérienne naturalisée et championne olympique aux barres asymétriques après avoir décidé de changer de nationalité sportive.

"Je suis extrêmement fier de toi"

"Je tiens à partager ces photos pour te féliciter, écrit ainsi Aït Saïd mercredi. J'aurais tellement aimé refaire nos photos habituelles, mais c'est le jeu. Je suis extrêmement fier de toi. Tu as affronté des épreuves, mais tu es désormais championne olympique. Ce titre, tu l'as mérité." Nemour, doublement opérée aux genoux en 2021, était en désaccord avec la Fédération française quant à son protocole médical de reprise, ce qui a conduit l'intéressée à bifurquer vers l'Algérie qui l'a accueillie.

Aït Saïd, lui, n'a pas baissé la garde depuis la semaine dernière en continuant de défier sa Fédération, à commencer par son DTN Kévinn Rabaud à côté de qui il était directement en conférence de presse : "Il faut se remettre en question, mais il n'y aura pas de problème car on veut tous l'intérêt de l'équipe de France." Ce à quoi le dirigeant était bien obligé de répondre : "On sera à l'écoute, il n'y a pas de sujet. Doit-on limiter le nombre d'athlètes, car il y a aussi des contraintes de budget ? Toutes ces questions vont se poser. On va pousser un peu les curseurs." L'idée principale, selon Aït Saïd, étant de partir à nouveau effectuer des stages à l'étranger.

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