Paris 2024 : La gymnastique française règle ses comptes

Paris 2024 : La gymnastique française règle ses comptes ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 05 août 2024 à 21h04

Trois dossiers principaux ont escorté une semaine assez catastrophique, les intéressés se sont tous exprimés lundi.

Samir Aït Saïd

Le spécialiste des anneaux, encore quatrième dimanche, confirme ses propos de la veille concernant la nécessité d'une remise en question. Son DTN Kévinn Rabaud se situait immédiatement à sa droite, la tension était gentille mais tout de même palpable : "On parle tous les jours ensemble sans difficulté, il remercie l'INSEP et le CREPS d'Antibes, j'aurais aussi aimé qu'il remercie la Fédération car elle est derrière son projet et ses coachs. On n'a pas défailli." Le dirigeant assure qu'au vu de l'expérience et de l'histoire d'Aït Saïd, ce dernier sera évidemment entendu.

"Il faut se remettre en question", appuie encore Aït Saïd pour conclure. En rappelant l'importance du lobbying, mais... "Je préfère perdre et me regarder dans une glace." Et aussi son besoin d'étranger, en mettant la pression au passage : "Il n'y aura pas de problème, on veut tous l'intérêt de l'équipe de France." "On sera à l'écoute, il n'y a pas de sujet", conclut Rabaud : "Doit-on limiter le nombre d'athlètes, car il y a aussi des contraintes de budget ? Toutes ces questions vont se poser. On va pousser un peu les curseurs."

Kaylia Nemour

Le DTN ne peut que féliciter celle qui est allée glaner une médaille d'or aux barres asymétriques, saluant un mouvement remarquable et même stratosphérique selon ses dires. "J'aurais préféré l'avoir avec nous, quel DTN se passerait d'une médaille ? Elle avait sa place avec nous, mais il y avait des conditions médicales." Rabaud s'en tient donc à cette justification officielle, précisant que l'entourage de l'athlète n'a pas accepté lesdites conditions et a ainsi préféré se tourner vers l'Algérie, après sa blessure et sa double opération aux genoux en 2021. "Elle aurait pleinement eu sa place."

Marine Boyer

Sa chute à l'échauffement du concours général par équipes a provoqué un émoi mais aussi un flou, puisqu'on n'avait pas bien compris pourquoi les Bleues avaient été perturbées à ce point. L'intéressée s'explique enfin : "J'ai fait une grosse chute sur le dos, jusqu'à cinq minutes du départ je ne devais pas prendre le départ, puis j'ai pu reprendre mes esprits." Le mal était visiblement fait, les filles sont passées à travers.

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