JO 2024 : Une nouvelle cartes des épreuves prend forme

JO 2024 : Une nouvelle cartes des épreuves prend forme©Panoramic, Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 25 novembre 2020 à 15h45

Avec l'objectif de dégager des économies, le COJO a décidé de remodeler la cartes des sites de compétitions avec plusieurs sports qui changent de localisation.

Paris 2024 voyait les Jeux Olympiques en grand. Mais face aux risques de dépassements de budget mis en avant par la Cour des Comptes ainsi que la crise sanitaire et économique que le monde traverse actuellement, les équipes de Tony Estanguet ont été contraintes de revoir les plans initiaux, selon des informations du quotidien L'Equipe. L'objectif avoué était d'arriver à des économies d'environ 400 millions d'euros afin que le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques (COJO) puisse voir venir. Afin de parvenir à cet objectif ambitieux, un des axes de travail concernait les sites de compétition avec une « optimisation », selon le COJO, qui a permis de supprimer plusieurs sites ainsi que de réduire les coûts en organisant au fil de la quinzaine plusieurs épreuves dans un même site. Des travaux qui ont ainsi permis d'arriver à une troisième carte des JO de Paris 2024 depuis l'attribution des Jeux à la Capitale le 13 septembre 2017, qui doit être validée par le Bureau Exécutif du COJO le 17 décembre prochain

La Porte de Versailles, un des cœurs des JO

Un des principaux gagnants de cette redistribution des cartes est le Parc des Expositions situé Porte de Versailles. En effet, alors que ce haut lieu parisien devait initialement accueillir le tennis de table ainsi que le handball, il y aura finalement quatre épreuves réparties dans les différents halls. Si les pongistes ne bougeront pas, ils seront finalement rejoints par le volleyball, qui prendra la place du handball, le basketball pour la phase préliminaire des tournois olympiques. Le quatrième et dernier sport installé Porte de Versailles devrait être l'haltérophilie, un rapprochement qui permettrait au COJO d'économiser l'utilisation du Zénith de Paris, où ces épreuves devaient initialement être organisées. Si le handball ne se disputera pas au Parc des Expositions, la discipline devrait finalement quitter la région parisienne. En effet, les spécialistes de la balle pégueuse auront rendez-vous dans le nord de la France, au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d'Ascq en configuration Arena. Cette décision, qui entre dans le cadre de l'Agenda 2020 du Comité International Olympique, permettrait de pallier à l'absence d'une troisième salle omnisport à Paris avec l'Accor Arena et la future Arena 2 située Porte de la Chapelle.

Au total, quatre sites sont évincés de la carte

Les nouveaux plans du COJO, devraient permettre de réduire le nombre de sites mis à contribution durant la quinzaine. En plus du Zénith de Paris, le Stade Jean-Bouin devrait bien être remplacé par le Stade de France concernant les tournois de rugby à 7 organisés dans la première des deux semaines des Jeux, avant que l'athlétisme ne soit lancé. Le déménagement du volleyball vers la Porte de Versailles rendrait inutile l'utilisation d'une salle au Bourget, ville qui accueillera une structure permanente pour l'escalade, alors que la transformation de la Paris-La Défense Arena en piscine olympique permettra de réserver le centre aquatique en construction en Seine-Saint-Denis au plongeon, à la natation artistique et au water-polo. Les autres changements d'affectation concernent la gymnastique, qui s'installera à l'Accor Arena pour ses épreuves artistiques et le trampoline avant de céder la place à la phase finale des tournois de basketball, alors que la gymnastique rythmique sera à l'Arena 2, remplaçant le basketball. A tous ces changements s'ajoutent la limitation à six stades de l'Hexagone, en plus du Parc des Princes, pour les tournois olympiques de football. Grâce à cela, le COJO estime pouvoir économiser un peu moins de 150 millions d'euros sur l'objectif fixé à 400 millions mais les plans devraient encore évoluer à la marge, la Commission Exécutive du CIO réfléchissant à des changements dans la liste des sports et disciplines au programme des JO de Paris.

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