Jeux Paralympiques - Tennis : Houdet et Peifer ont "réglé le divorce"

Jeux Paralympiques - Tennis : Houdet et Peifer ont "réglé le divorce"©Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 03 septembre 2021 à 12h21

Alors que le titre olympique semblait perdu, Stéphane Houdet et Nicolas Peifer ont su resserrer la vis tant qu'il en était juste encore temps, vendredi en finale du double contre les Britanniques Alfie Hewett et Gordon Reid (7-5, 0-6, 7-6).



Stéphane Houdet et Nicolas Peifer ont traversé un terrible trou d'air vendredi, lors de leur finale du double. Après avoir gagné la première manche, les Français ont concédé neuf jeux de suite à cheval sur le deuxième et le troisième set, se voyant ainsi menés 5-7, 6-0, 3-0. "Il y a eu un divorce, image Houdet. Beaucoup de tension, on s'est fâchés, on s'est séparés... Jusqu'à 5-0 dans le deuxième set, là il y a eu les balles neuves et on s'est dit qu'il nous fallait de gros services pour se remettre dans l'intensité, qui est notre mot d'ordre de la semaine. Et là, même si on perd le jeu, on se rend compte qu'on les domine et qu'on a plein d'occasions si on les agresse. On se retrouve, on commence bien le troisième set, et même si on est menés 3-0, on continue."

Houdet : "Ce n'est pas qu'on s'est remariés, sinon ma femme va être furieuse"

Peifer demande même alors à changer le leitmotiv. "Il ne parlait plus d'intensité, juste d'y croire tout le temps, enchaîne Houdet. On restait très agressifs sur la balle, et en face ils nous donnaient un peu, ils n'étaient pas très sereins. On a frappé fort, on a repris l'assaut. Ce n'est pas qu'on s'est remariés, car sinon ma femme va être furieuse, mais on a réglé le divorce (sourire). On a formé à nouveau une équipe. On s'est dit que pour gagner, il fallait être deux, donc qu'on arrêtait nos conneries. C'est juste magique."


Finalement victorieux au tie-break (7-5, 0-6, 7-6), les deux compères auront malheureusement du mal à fêter leur deuxième couronne olympique consécutive - troisième en treize ans pour Houdet, également vainqueur à Pékin en 2008 - à cause du contexte sanitaire : "On sera dans l'avion dès mardi pour l'US Open. Mais dans dix jours, au retour de New York, peut-être." Le tout déclamé dans un ultime sourire qui en dit long.

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