Le Tour de France à Montmartre, comme les JO ?

Le Tour de France à Montmartre, comme les JO ? ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 15 janvier 2025 à 11h27

Les organisateurs du Tour de France ont déposé un dossier à la préfecture de police de Paris, pour que la Grande Boucle passe, comme lors des Jeux Olympiques de Paris, à la butte Montmartre. Mais ce n'est pas gagné...

Après le succès de l'épreuve de cyclisme sur route des Jeux Olympiques de Paris, qui avait vu les coureurs emprunter à trois reprises un circuit de Montmartre qui a enchanté les (très) nombreux spectateurs, puis l'arrivée de Remco Evenepoel, sacré devant les Français Valentin Madouas et Christophe Laporte, au pied de la Tour Eiffel, les organisateurs du Tour de France aimeraient bien renouveler l'expérience lors de la prochaine édition.

Pas pour l'arrivée, toujours programmée sur les Champs-Elysées, mais au cours de la dernière étape. Le Parisien révèle qu'ils ont déposé un dossier en ce sens auprès de la préfecture de police de Paris. Là encore, les concurrents, après avoir passé le Moulin Rouge, emprunteraient la mythique rue Lepic, où tous avaient vécu un moment inoubliable l'été dernier, avec une vraie ferveur populaire, puis tourneraient de nouveau autour de la butte Montmartre.

Des contraintes logistiques et sécuritaires

Mais ce ne sera pas simple, la préfecture de police ayant déjà émis des réserves, détaille encore le quotidien régional. Notamment en raison des contraintes logistiques et sécuritaires. Déjà car le peloton du Tour de France est deux fois plus important que celui des Jeux Olympiques. Ce qu'avait déjà relevé Thierry Gouvenou, directeur technique de la Grande Boucle.

"Vers Montmartre, ils ont traversé des passages très étroits, de véritables goulots d'étranglement. A certains endroits, s'ils avaient eu besoin d'intervenir mécaniquement sur les coureurs en queue de peloton, ils auraient à peine pu ouvrir les portières. Cela a fonctionné hier ici, mais ce ne serait pas acceptable pendant le Tour, expliquait à L'Equipe l'ancien coureur, ajoutant qu'il faudrait "une volonté politique très forte pour mettre tout ça en place". Est-ce que ce sera le cas ?

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