Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 10 janvier 2025 à 15h57
Nouvelle recrue de Tudor, formation suisse du deuxième échelon, Julian Alaphilippe percevra un salaire un peu moins élevé que chez la Quick-Step.
Après dix ans chez Quick-Step, Julian Alaphilippe a donc démarré sa nouvelle vie au sein de l'équipe Tudor Racing. S'il rêve de participer au Tour de France après avoir manqué deux des trois dernières éditions, le Berrichon n'est pas certain d'en être, puisque la formation suisse de ProTeam, la deuxième division, doit encore attendre l'invitation des organisateurs de la Grande Boucle, à laquelle participent les 18 équipes World Tour.
Et à 32 ans, le double champion du monde percevra des émoluments (un peu) moins importants qu'en Belgique. Alors qu'il touchait entre 2,2 et 2,3 millions d'euros annuels chez la Quick-Steph, « Alaph » va désormais récolter 2 millions par an de salaire, selon Le Temps. Ce qui reste toutefois loin des cadors du peloton, à commencer par Tadej Pogacar, le cycliste le mieux payé avec un salaire annuel de 6 millions d'euros au sein de l'UAE Team Emirates.
"Un challenge pour moi"
Il se dit aujourd'hui "très content" d'avoir fait ce choix. "C'est un challenge pour moi aussi, c'est mon instinct qui a décidé, je suis très content de ma décision. Ils savent où ils veulent aller, ça m'a super motivé", a-t-il expliqué à l'AFP, en marge de la présentation de sa nouvelle équipe.
"Le projet m'a plu dès les premières discussions qu'on a eues avec Ricardo (Scheidecker, le directeur sportif, ndlr), « Raphi » (Raphael Meyer, le directeur général, ndlr) et Fabian (Cancellara, le propriétaire, ndlr). J'ai tout de suite accroché à l'idée de faire partie de cette jeune équipe mais avec beaucoup de caractère et d'ambition", estime-t-il encore.
Il a aussi laissé des bons souvenirs dans son ancienne équipe, comme l'explique Jürgen Foré, ancien directeur général de la Soudal Quick-Step et qui a succédé à l'iconique Patrick Lefevere à la tête de l'équipe belge. "Il porte un autre maillot mais il sera toujours un enfant de l'équipe, un Wolf, avoue-t-il à L'Equipe. Tout le monde l'aime." Le public français aussi...