Madiot "très optimiste" pour le cyclisme français en 2025

Madiot "très optimiste" pour le cyclisme français en 2025 ©Icon Sport, Media365

Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le dimanche 29 décembre 2024 à 15h43

Le manager de la Groupama-FDJ Marc Madiot s'est montré résolument optimiste ce dimanche sur les chances capacités des cyclistes français à briller en 2025 au plus haut niveau.

Le début de l'année 2025 n'est plus très loin et avec lui, le début de la saison de cyclisme professionnel. Alors que les coureurs et les équipes peaufinent leur préparation au soleil, le manager de la Groupama-FDJ Marc Madiot, qui a recruté Rémi Cavagna cet hiver, a pris le temps d'intervenir sur RMC afin d'évoquer l'année à venir. Et, surprise, il s'est montré plutôt confiant quant aux capacités des cyclistes français à briller en 2025 au plus haut niveau. Même s'il écarte d'emblée une victoire tricolore lors du Tour de France, Madiot croit notamment que « David Gaudu peut revenir dans le top 5 », alors que son leader a terminé à une décevante 65eme place en 2024.

« Il ne faut pas qu'on se sous-estime »

Marc Madiot pense aussi qu'un autre de ses protégés, Valentin Madouas, « peut faire de belles choses sur les classiques », citant aussi le coureur de Visma-Lease a Bike Christophe Laporte. « Je pense qu'on peut être très actif et très présent avec tous ces jeunes français qui arrivent, a poursuivi Madiot sur les ondes de RMC. Je suis persuadé qu'un Romain Grégoire (également chez Groupama-FDJ, ndlr) va performer sur le plus haut niveau international. Et puis d'autres coureurs chez Decathlon-AG2R vont le faire. Il ne faut pas qu'on se sous-estime. »

Le manager de la Groupama-FDJ ne s'est pas privé de glisser un petit commentaire à son ancien coureur Lenny Martinez, parti chez Bahrain-Victorious, estimant que le grimpeur ne « trouvera pas forcément beaucoup mieux » dans sa nouvelle formation. « Tout dépend où on met le curseur. On peut être présent, exister et gagner dans le World Tour de manière régulière. Ce sera très bien, a-t-il assuré en conclusion. Aujourd'hui, le cyclisme est mondial. Il y a des prédispositions génétiques. On les a ou pas. Pour l'instant, elles sont en Slovénie mais c'est la magie du sport, ça ne sera peut-être pas le cas après Pogacar. »

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