Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mercredi 17 janvier 2024 à 23h39
Soutenu par de nombreux supporters français, Luca Van Assche est venu à bout de Lorenzo Musetti en cinq sets mercredi à l'Open d'Australie pour se qualifier pour le troisième tour de l'Open d'Australie.
Luca Van Assche s'est hissé pour la première fois de sa jeune carrière au troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem, ce mercredi à l'Open d'Australie. Et pour venir à bout de Lorenzo Musetti, tête de série numéro 25, en cinq sets mercredi (6-3, 3-6, 6-7 [5], 6-3, 6-0), le Français de 19 ans a eu le plaisir de compter sur de nombreux supporters français absolument déchaînés dans les tribunes de Melbourne. Cela l'a bien aidé au moment de puiser dans ses ressources pour remporter un deuxième match de suite en cinq manches, après son succès devant James Duckworth au premier tour.
Et maintenant, place à Tsitsipas
« Avoir autant de Français qui t'encouragent alors qu'on est à l'autre bout du monde, c'est vraiment bien, a reconnu Luca Van Assche après la rencontre devant la presse. C'est vraiment des génies ! Merci à eux pour avoir encouragé tous les Français tout au long de la journée. Ils nous poussent beaucoup, on a presque l'impression de jouer à Roland ! Le fait que ce soit un match aussi serré donnait envie de rester jusqu'à la fin. » Grâce en partie à ce soutien inattendu, le joueur français a réussi à maîtriser Musetti pour signer la plus belle victoire de sa carrière en Grand Chelem, avec un cinquième set remporté avec éclat 6-0. Jusqu'où peut aller le 79eme joueur mondial à Melbourne cette année ?
Avec son profil plutôt terrien (il a remporté le titre à Roland-Garros chez les juniors en 2021) et plus de sept heures déjà passé sur les courts, le troisième tour s'annonce compliqué face à Stefanos Tsitsipas. Septième joueur mondial et finaliste l'an passé face à Novak Djokovic, le Grec s'est hissé en demi-finales de l'Open d'Australie lors des trois dernières éditions. Avec ses sept petits matches en Grand Chelem dans sa carrière, Luca Van Assche sait qu'il n'est pas favori mais compte bien jouer crânement sa chance. « Je ne me mets pas de limite. Si je gagne mon prochain tour, ce sera génial, reconnaît-il. Mais si je perds, je retournerai au travail pour aller plus loin l'an prochain. » Avec, il faut l'espérer, toujours des supporters tricolores derrière lui.