Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 17 janvier 2024 à 15h39
Sortie dès le deuxième tour de l'Open d'Australie par la 69e joueuse mondiale, Caroline Garcia n'a pu retenir ses larmes en conférence de presse.
Alors qu'elle avait égalé l'an dernier son meilleur résultat à l'Open d'Australie en atteignant les huitièmes de finale, Caroline Garcia n'ira pas plus loin que le deuxième tour, pour sa 13e participation au Majeur australien. Tombeuse en ouverture de la revenante Naomi Osaka, la Française s'est inclinée mercredi contre la Polonaise Magdalena Frech (6-4, 7-6[7] en 2h04), une 69e joueuse mondiale qui atteint le 3e tour d'un tournoi du Grand Chelem pour la deuxième fois de sa carrière. Et celle qui pointe au 19e rang du classement WTA n'a ensuite pu retenir ses larmes en conférence de presse, à l'heure d'expliquer cette nouvelle et décevante élimination.
"Pourquoi je me mets dans un état pareil ?"
"Mon rêve de gagner un Grand Chelem est toujours là..., a-t-elle d'abord assuré, avant d'évoquer ses difficultés. Tu te rends compte de ce que tu t'infliges... C'est dur physiquement, dur mentalement, il y a un adversaire en face et il faut trouver des solutions... Et parfois... Dans le match, parfois je n'arrivais même plus à respirer. Comment trouver la solution sur mon service si je n'arrive pas à respirer, le truc le plus simple au monde. Après... Ce n'est qu'un deuxième tour de l'Open d'Australie, mais je joue une fille qui est moins bien classée. Pourquoi je me mets dans un état pareil ? Je n'en sais rien, en fait. Mais depuis un certain temps, c'est comme ça et je n'arrive pas à le dépasser. En fait, ça me bouffe. Parfois, je me demande pourquoi je fais ça. Mais chaque jour je me dis que je vais continuer à essayer." Et si elle pense "parfois" à faire un break, la joueuse de 30 ans a voulu positiver pour conclure, en expliquant vouloir s'appuyer sur ce qu'elle a réussi depuis le début de saison.