Biathlon : Les réactions des Français après l'individuel de Kontiolahti

Rédaction Media365, publié le mardi 29 novembre 2022 à 16h03

Découvrez les réactions de Fabien Claude, Emilien Jacquelin, Emilien Claude et Antonin Guigonnat à l'issue de la première course de la saison de Coupe du Monde de biathlon, qui s'est avérée plutôt moyenne pour les Français.

Fabien Claude, 9eme

« Je suis content de ce que j'ai fait. Derrière la carabine, je passe à côté d'un debout, mais après, je me suis bien accroché au tir pour les mettre au fond. Je suis vraiment déçu et surpris de mes temps. Avec les gars, on va demander des explications, car on a tous l'impression d'avoir perdu du temps au fil des tours. Pourtant, je pense avoir tenu un rythme élevé jusqu'à la fin. Je suis quand même content de ma performance. C'est une course qui valide clairement la préparation. »

Emilien Jacquelin, 22eme

« C'était un tir debout qui ressemblait beaucoup à celui de la course de pré-saison. J'ai beau être concentré et déterminé, il en manque toujours un peu. J'étais un peu sur la retenue. Sur le premier tir, il y a l'appréhension du premier tir de l'année. Derrière, ça va mieux, et ensuite je retrouve quelque chose qui m'est beaucoup plus naturel. Il faut directement faire les petites modifications pour les prochaines courses. (...) Il faut rester calme, c'est seulement la première course de la saison. On sait de quoi on est capable. Les autres (Français) ont également relaté que les skis n'étaient pas aussi performants qu'on l'aurait souhaité. C'est une piste. On n'a pas à prendre peur, ça ira mieux les prochains jours. Pour ma part, je me suis bien senti sur les skis, j'avais de bonnes sensations. J'ai bien géré mon effort, je suis bien resté concentré malgré les fautes au tir. Je ne suis pas inquiet du temps de ski. (...) Je ne vais pas me cacher, je sais que j'ai les armes pour être très performant sur les skis et sur le pas de tir. Après, c'est un état d'esprit. Et on le sait, j'ai plutôt un tempérament qui parfois me fait passer à côté des courses. Mais j'essaie d'être calme, de privilégier le travail sur les émotions. »

Emilien Claude, 37eme

« Les jeunes commencent à percer, on voit qu'il y a de la place. Beaucoup de favoris sont passés à côté aujourd'hui. On a commencé par la course la plus dure, 20 kilomètres, c'est dur de retrouver ses repères sur la piste, il fait nuit, les premiers froids... La première est lancée, maintenant on y est. Ca été un super été avec l'équipe, on a bien progressé, le groupe est de plus en plus homogène, on est tous plus forts, même si ne s'est pas forcément vu aujourd'hui. Mais les autres pays progressent aussi.

Antonin Guigonnat, 54eme

« J'ai souvent besoin de courses au début de saison pour me mettre dedans physiquement. C'était ma rentrée car j'ai loupé les courses de pré-saison. Ce sont des courses qui servent surtout à prendre des repères et se détendre un peu. Mais j'étais encore un peu tendu. On sait que c'est une minute par balle ratée, donc ça fait plus d'émotions à gérer. Je suis parti à fond, j'ai donné tout ce que j'avais, mais je n'arrive pas à mettre dans le rouge. J'ai déjà dit ça il y a deux ans au même endroit... En début de saison, il me faut de l'intensité, il me faut plusieurs week-ends pour être dedans. Mais j'espère avoir plus de jus pour le sprint, être dans le milieu de l apra course. »

Propos recueillis par La Chaîne L'Equipe

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