Ski alpin : Sarrazin n'a « aucune limite pour la saison prochaine »

Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 27 mars 2024 à 13h20

Ce mercredi, auprès de L'Equipe, le Français Cyprien Sarrazin est revenu sur cette magnifique saison où le globe de la descente lui a échappé de peu.

La saison 2023-24 de la Coupe du monde masculine de ski alpin est désormais terminée. L'heure est donc aux bilans. Du côté de l'équipe de France, il y a eu une très belle surprise, avec Cyprien Sarrazin. Cette année, le Français, aujourd'hui âgé de 29 ans, a explosé sur le circuit mondial. Avec pas moins de quatre victoires en Coupe du monde. Trois l'ont été dans la discipline de la descente, avec Bormio en Italie ainsi qu'un doublé sur la mythique piste de Kitzbühel en Autriche. Le Tricolore a également glané le super-G de Wengen en Suisse. Cette saison exceptionnelle a permis à Sarrazin de se battre jusqu'au bout pour tenter de remporter le petit globe de la descente. Finalement, ce dernier est revenu au Suisse Marco Odermatt, alors que ce duel n'a pas pu aller à son terme, en raison de l'annulation de la dernière descente, à cause des conditions météorologiques. Une dernière descente qui était prévue ce dimanche, dans le cadre des finales, à Saalbach en Autriche.

Sarrazin : « C'est mon chemin, il est beau et j'en suis fier »

Ce mercredi, auprès du quotidien sportif français L'Equipe, Cyprien Sarrazin est revenu sur ce magnifique exercice. Le Français n'a pas de regrets de ne pas avoir pu se battre jusqu'au pour ce petit globe de la descente : « Je reste dans cet état d'esprit. Même si en écoutant l'hymne suisse sur le podium pour Marco, je me suis dit "tiens je m'y serais bien vu avec la Marseillaise et le globe de descente dans les mains, ça aurait pu être cool". » Ni d'avoir explosé aussi tardivement sur la scène internationale : « C'est mon chemin, il est beau et j'en suis fier. Je n'ai aucun regret. Je comprends complètement que certains se posent la question. Mais je devais passer par là où je suis passé, les blessures, pour me construire, être assez mature pour prendre les risques que je prends. Une descente, c'est deux minutes. Mais j'ai mis vingt-neuf ans de boulot pour arriver à ces deux minutes. À 25 ans, j'en aurais été incapable. Je ne me fixe aucune limite pour la saison prochaine. »

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