Boxe - FFB : Asloum prend la défense d'Ourahmoune

Boxe - FFB : Asloum prend la défense d'Ourahmoune ©Icon Sport, Media365

Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 13 novembre 2024 à 15h35

Lors d'une émission sur la chaîne L'Equipe, Brahim Asloum a pris la défense de Sarah Ourahmoune, qui était candidate pour la présidence de la FFB avant de se faire insulter, et a passé un gros coup de gueule.

Pour Brahim Asloum, trop c'est trop. En effet, alors que Sarah Ourahmoune a récemment été victime d'attaques « racistes et sexistes » sur les réseaux sociaux, cette dernière a finalement préféré dire stop et ne sera donc pas candidate pour la présidence de la Fédération française de boxe (FFB), le 14 décembre prochain. Face à cette situation, l'ancien boxeur a eu des mots forts et a passé un gros coup de gueule mardi, lors d'une émission sur la chaîne L'Equipe. « Je me mets à la place de Sarah. On a les mêmes profils, les origines, on aime notre pays. On a tout fait pour pouvoir porter le drapeau bleu-blanc-rouge, être à la hauteur et faire du bien à notre discipline. Et ce qui me fait le plus mal, c'est que ce soit mon univers qui l'ait insulté de tous les noms », a notamment expliqué le champion olympique en 2000 lors des JO de Sydney.

Asloum : « Mais quel exemple de merde ! »

« Je savais que la société était dans le dur, que ça partait un peu dans tous les sens. Mais c'est un sport où on a besoin d'être les uns avec les autres. Et là, vous avez une femme remarquable, qui a été championne du monde amateure, vice-championne olympique, maman exemplaire, qui sort d'un accouchement pour revenir dans le monde olympique, qui démontre cette résilience, cette volonté, cette détermination... mais dites-moi, pour qui vous vous prenez ? Ce groupe d'entraîneurs, les trois-quarts n'ont pas fait le dixième de ce qu'a fait cette championne. Et ils se permettent de remettre son titre en jeu, de parler de ses origines, de lui manquer de respect, a par la suite enchaîné Asloum, dans L'Equipe de choc. Elle est beaucoup plus cultivée que les trois-quarts des entraîneurs de ce collectif. (...) Mais quel exemple de merde ! » Une prise de position forte de la part de l'ancien boxeur qui ne devrait pas passer inaperçue.

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