Aurélien Canot, Media365, publié le samedi 10 août 2024 à 23h35
Immense favorite pour la médaille d'or, Team USA n'a pas laissé échappé ce nouveau titre olympique, ce samedi à l'Accor Arena en finale face à l'équipe de France (98-87). Toutefois, les Bleus, longtemps dans le coup, n'ont pas à rougir. Juste à regretter d'être tombés sur un Stephen Curry stratosphérique.
Les Bleus n'ont pas à rougir. Certes, la hiérarchie a été respectée, ce samedi en finale sur le parquet de l'Accor Arena, où l'équipe de France s'est inclinée (98-87) face à Team USA, immense favorite du tournoi. Toutefois, nos Français ne sont pas passés loin d'un exploit retentissant après avoir croqué les champions du monde allemands en demi-finale pour s'offrir le droit de défier cette équipe de rêve américaine à qui les Tricolores avaient joué un vilain tour à Tokyo lors du match d'ouverture avant de subir la révolte de la bête blessée plus tard en finale. Jamais décrochés en dépit des efforts de LeBron James, Kevin Durant et surtout Stephen Curry, phénoménal lors de cette finale après avoir déjà claqué 36 points contre la Serbie en demi-finales, les Français ont regardé les stars adverses dans les yeux pendant toute la partie. Sur un panier marqué en deux temps par Victor Wembanyama, auteur de 23 points samedi, les Bleus, également maintenus constamment à flot par Guershon Yabusele (20 points) sur la lancée de son magnifique tournoi ou par un Nando De Colo (12 points) ressorti de sa boîte au meilleur moment, sont même revenus au contact, avec seulement trois points de retard, alors qu'il restait moins de quatre minutes à jouer.
Un Curry de gala !
Dès lors, tout était possible, surtout dans cette ambiance survoltée. C'était sans compter sur un Curry bien décidé à remporter sa première médaille d'or (NDLR : Contrairement à LeBron James, qui en est désormais à trois titres olympiques). Et à chaque fois qu'il a fallu refroidir les ardeurs des Tricolores, le meilleur shooteur longue distance de la planète s'en est chargé, certes bien aidé par les nombreuses balles perdues des joueurs de Vincent Collet, qui ont également bien aidé les Américains en manquant de nombreuses opportunités de se rapprocher encore davantage au score (et même de recoller) ou en ratant près d'un lancer-franc sur deux. A l'arrivée, cela fait beaucoup dans la balance. Surtout face à un Curry en état de grâce (24 points, tous marqués à trois points, et 8 sur 12 dans ce registre). Mais l'exploit n'était pas loin. Les larmes de "Wemby" après la fin de match en attestent. La star des Spurs était certaine de pouvoir provoquer un dernier tremblement de terre. Il n'avait pas forcément tort.