Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 14 juin 2023 à 21h11
Le Grand Prix de Monaco, avec le podium d'Esteban Ocon, a-t-il fait office de déclic pour Alpine ? Au tiers de la saison, l'écurie 100% tricolore (avec également son deuxième pilote Pierre Gasly) traîne encore inévitablement son retard à l'allumage.
Alpine espère avoir enfin lancé sa saison. Après quatre premières courses assez catastrophiques (hormis l'Arabie Saoudite), marquées particulièrement par cette collision en Australie entre les deux équipiers Esteban Ocon et Pierre Gasly, puis un nouveau zéro pointé en Azerbaïdjan, le premier nommé est monté sur le podium à Monaco. L'écurie française a ainsi emboîté le pas à Red Bull, Aston Martin, Mercedes et Ferrari, les quatre autres formations de tête déjà montées sur la boîte depuis le début de l'année. Esteban Ocon est soulagé : "Depuis trois courses, on a marqué tous les deux des points, et il y a eu ce podium mérité. L'équipe a travaillé dur et tout le crédit lui en revient, à l'usine comme sur la piste. On peut être fiers de ce rebond après ce départ difficile, on savait que c'était sous nos attentes."
Toutefois, le dernier vainqueur français d'un Grand Prix (en Hongrie en 2021) veut justement rattraper le temps perdu, qui maintient Alpine à la cinquième place du classement constructeurs à 60 points du quatrième Ferrari - et avec seulement 23 unités d'avance sur McLaren, sixième : "On sait qu'on n'est pas au niveau des concurrents devant, mais nous visons toujours les ambitions de début de saison. On est des combattants et on croit qu'on peut les challenger sur la piste, comme on l'a déjà montré sur certains courses. Chaque course est une opportunité pour ça, nous sommes heureux d'en avoir une nouvelle ce week-end à Montréal." En 2022, Alpine a terminé à une brillante quatrième place. Il n'est pas encore trop tard pour se réveiller et maintenir ce standing, mais la concurrence sera donc rude.