Paris 2024 : Une dernière parade gigantesque samedi sur les Champs-Elysées

Paris 2024 : Une dernière parade gigantesque samedi sur les Champs-Elysées ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 10 septembre 2024 à 09h38

Quand y'en a plus, y'en a encore pour tous les nostalgiques de Paris 2024, et ils sont déjà très nombreux.

L'idée d'achever la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024, dimanche au Stade de France, sur One More Time de Daft Punk, c'était celle de Thierry Reboul. Le directeur de création de l'ensemble de Paris 2024 a accordé une interview à nos confrères de L'Equipe, confirmant également sa volonté de voir un athlète déclencher ce dernier morceaux aux platines au côté de Martin Solveig sur scène. C'est ainsi qu'Alexandre Léauté a été choisi.

Reboul : "Un plateau de 400 m de long à l'Etoile, on va beaucoup se servir de l'Arc de Triomphe"

Désormais, l'ultime objectif sera celui de samedi pour la dernière immense parade attendue sur les Champs-Elysées : "L'épicentre sera la place de l'Etoile. On installe une immense scène en forme d'anneau qui contourne l'Arc de Triomphe à 360°. L'événement commencera au milieu de l'avenue, les athlètes remonteront les Champs avant d'être décorés et tout se terminera par une grande fête sur la scène. On fait un plateau de 400 m de long à l'Etoile et on va beaucoup se servir de l'Arc de Triomphe, sur lequel on projettera pour la première fois des images des deux côtés du monument."

Celui que Tony Estanguet appelle le grand manitou sait qu'il faut que ça s'arrête, comme toute bonne chose a une fin : "J'espère que le plus de monde en tirera les leçons et qu'on en fera quelque chose. Si on ne déclenche pas le moteur de la fierté chez les Français, ils ne nous suivent pas, et fondamentalement, Paris 2024 les ont rendus fiers d'être français et des valeurs mises en avant. Je ne m'attendais pas à ça." Pour lui, la mèche s'était allumée dès Marseille le mercredi 8 mai, avec l'arrivée de la flamme olympique en bateau en provenance d'Athènes : "Le phénomène populaire ne s'est pas démenti et n'a fait que s'accélérer. Dès le départ, la foule a été le premier signe qu'il y avait une envie folle dans le pays." Des ingrédients de partage, de populaire, de spectaculaire et de collectif. "Le décor était planté."

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