Ski alpin (H) : Un Iranien exclu après un contrôle antidopage positif

Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 10 février 2022 à 10h40

Ce mercredi soir, un premier cas de dopage a été rendu public aux Jeux d'hiver de Pékin en Chine. Il s'agit du skieur iranien Hossein Saveh Shemshaki.

Les Jeux d'hiver 2022 de Pékin en Chine suivent leur cours. Toutefois, cela n'empêche pas le très prestigieux événement sportif d'être rattrapé par des affaires de dopage. En effet, ce mercredi soir, l'Agence de contrôle internationale, soit l'ITA, a annoncé la suspension du skieur iranien Hossein Saveh Shemshaki. Aujourd'hui âgé de 36 ans, celui-ci voit donc évidemment ses Jeux s'arrêter, après un contrôle antidopage réalisé pas plus tard que ce lundi et qui s'est donc avéré positif. Ce fameux contrôle positif s'est ainsi déroulé hors compétition pour ce sportif, spécialiste des épreuves techniques. La substance retrouvée est un stéroïde anabolisant. Au sujet de ce fameux skieur iranien, l'instance responsable du programme antidopage durant l'intégralité de ces Jeux d'hiver 2022 de Pékin en Chine l'a ainsi notamment interdit "de concourir, de s'entraîner, d'entraîner, ou de participer à toute activité pendant les Jeux d'hiver 2022".

Shemshaki n'a jamais fait mieux qu'une 31eme place au slalom des Jeux 2014 de Sotchi

Depuis le début de sa carrière, Hossein Saveh Shemshaki n'a jamais disputé d'étape de Coupe de monde de ski alpin masculin. Quant à son meilleur résultat en carrière, il s'agit d'une 31eme place lors de l'épreuve de slalom qui s'était alors déroulée à l'occasion des Jeux d'hiver 2014 de Sotchi en Russie. Le skieur iranien peut désormais contester sa suspension, devant la chambre antidopage du Tribunal arbitral du sport. Depuis le début de ces Jeux d'hiver 2022 de Pékin en Chine, il s'agit du tout premier cas de dopage à être rendu public. Quant à l'Iran, dans son histoire olympique, le pays voit un deuxième sportif se faire prendre pour dopage. Le premier cas remonte aux Jeux d'été 1972 de Munich en Allemagne. Cette année-là, c'est l'haltérophile Mohamad Nasehi Ar Jomand, dans la catégorie des -52 kilogrammes, qui avait alors été contrôlé positif à l'ephédrine, avant donc d'être exclu.

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