Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 10 avril 2021 à 17h34
Le Paris FC et Troyes se sont séparés dos à dos samedi après-midi, lors du sommet de la 32eme journée de Ligue 2 (1-1) entre deux gros prétendants à la montée. L'arbitre M. Varela, souvent contesté, a encore fait parler de lui.
Tout le monde termine à peu près content, finalement, à Charléty... Le choc de la 32eme journée de Ligue 2, entre le Paris FC et le leader troyen, s'est joué en première période (1-1). Après l'ouverture du score rapide de Julien Lopez (le frère de Maxime) dès la deuxième minute, Dylan Saint-Louis a égalisé à l'approche de la pause (36eme). Juste après ce but de l'ESTAC, M. Varela a alors dégainé : Moustapha Name et Florian Tardieu ont tous les deux été expulsés, sur une échauffourée qui ne semblait pas bien méchante, de même que l'entraîneur aubois Laurent Batlles.
"Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe, mais quand je vois le carton rouge, je sais que je perds un de mes joueurs les plus importants pour deux ou trois matchs... C'est difficile de finir la saison, il reste six journées. Alors, même si je ne savais pas, je dis qu'il n'a rien fait. J'ai juste répété ça deux ou trois fois, j'ai demandé au quatrième arbitre si j'avais dit quelque chose, il a répondu qu'il ne pouvait pas parler sur demande de M. Varela... Voilà, je sais ce que j'ai fait, je n'ai jamais rien dit d'insultant. Mais ça fait partie de l'apprentissage d'un coach."
Même les Parisiens semblaient à l'unisson face à l'arbitre. "Il s'est enflammé, regrette ainsi Julien Lopez. Il aurait pu faire le médiateur avec deux jaunes, et c'était réglé..." "Tout ce cirque a pénalisé tout le monde et le jeu, déplore à son tour le Troyen Yoann Salmier. Avant ça, c'était un bon match." Ensuite, c'est devenu beaucoup moins bien... L'ESTAC gardera la tête quoi qu'il arrive à l'issue de cette journée, avec quatre points d'avance sur son dauphin Toulouse (même si Clermont peut virtuellement revenir à hauteur, avec deux matchs de retard). Le PFC, quatrième, peut être doublé par Grenoble et voir Auxerre éventuellement revenir à quatre unités.