Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 24 mai 2024 à 15h56
Opposé au deuxième tour du play-off à des Ruthénois en confiance et qui ne leurs réussissent guère, Saint-Etienne devra se méfier.
Il y a pire référence. Trois jours après avoir renversé le Paris FC lors d'un match fou au premier tour du play-off d'accession à la Ligue 1 (2-2, 3-2 t.a.b.), Rodez affronte les Verts dans le Chaudron vendredi soir, et veut s'inspirer du dernier vainqueur de la Ligue Europa, pour gagner le droit de défier Metz en barrages. "On sera frais. Je ne chercherai pas d'excuse après le match si on perd. L'Atalanta de Bergame l'a montré à tout le monde, ils jouent tous les trois jours depuis deux mois et demi, ils ne changent pas d'équipe et ils gagnent", a confié l'entraîneur ruthénois Didier Santini, dont le club n'a jamais connu l'élite du football français. Mais qui arrive en confiance et pourrait encore créer la surprise, face à des Stéphanois qui se sont eux écroulés dans la dernière ligne droite, avec deux matchs nuls et une défaite sur la pelouse de Quevilly-Rouen-Métropole vendredi lors de l'ultime journée (1-2), alors qu'une victoire leur aurait permis de prendre la deuxième place à Angers et de remonter dans l'élite.
Aucune victoire en cinq confrontations
Dans le Forez, où Olivier Dall'Oglio pourra bien compter sur Gautier Larsonneur, Thomas Monconduit et Irvin Cardona, c'est surtout un manque de réussite qui est évoqué. "Si on marquait plus, on ne serait pas là mais tout n'est pas à jeter. On ne se contente pas de ce que nous avons produit, moi personnellement en tout cas ça ne me suffit pas", a confié Ibrahim Sissoko en conférence de presse. Le meilleur buteur des Verts a ensuite évoqué cet adversaire que l'ASSE n'a pas réussi à battre ces deux dernières saisons en cinq confrontations, compilant deux défaites et deux matchs nuls en championnat et une élimination aux tirs au but en Coupe de France. "J'ai regardé le match de Rodez mardi soir, oui ils sont forts mentalement. Comme nous", a d'abord déclaré Sissoko, avant de revenir sur ce bilan à l'avantage des Aveyronnais : "Ce n'était ni la même équipe, ni le même entraineur, pas les mêmes joueurs, il n'y a pas d'ascendant psychologique." Réponse vendredi soir...