Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 31 octobre 2024 à 19h14
Il ne s'agit pas encore de l'étape ultime tant espérée, mais de l'avant-dernière. L'engouement sera exceptionnel pour la discipline.
L'équipe de France féminine de futsal a réussi le petit exploit, au début du mois, de se qualifier pour l'ultime tour Elite éliminatoire avant la Coupe du monde, alors qu'il s'agissait des premiers matchs officiels des Bleues. Victorieuses de l'Ukraine à la surprise générale en ouverture (3-1), les Françaises avaient ensuite accroché la République tchèque (2-2) puis battu l'Irlande du Nord (5-2) avant de profiter de l'ultime coup de pouce des Ukrainiennes, déjà éliminées mais qui sortaient tout de même les Tchèques chez elles (1-4). Depuis, les Bleues ont appris la semaine dernière qu'elles organiseraient (avec l'Italie) un des deux groupes de ce tour Elite, dont les deux premiers - quatre équipes, donc, au final - poinçonneront leur billet pour le premier Mondial de l'histoire, qui aura lieu aux Philippines du 21 novembre au 7 décembre.
Demillier : "Tout le monde voulait tomber contre nous (...) On va tout donner"
Le tirage au sort a offert l'Espagne, triple championne d'Europe en titre, en épouvantail absolu pour ce nouveau mini-championnat qui se tiendra au mois de mars (du 18 au 23) dans une ville qui n'a pas encore été désignée. Peu importe les adversaires, le sélectionneur Pierre-Etienne Demillier "savait que ce ne serait pas simple" : "L'Espagne est la première nation européenne et deuxième nation mondiale, la Pologne est une très grande équipe également, sixième nation continentale contre laquelle nous avons perdu deux fois dernièrement, tout comme la Finlande d'ailleurs." Le septième pays européen avait été, il y a un an presque jour pour jour, le premier adversaire de l'histoire des Bleues lors de deux amicaux accrochés (nul 1-1 et défaite 1-2 sur le fil).
Le coach conclut : "La première place de ce groupe semble promise à l'Espagne, et la lutte pour la seconde place qualificative s'annonce très difficile contre ces deux gros morceaux du futsal féminin européen. Je pense que tout le monde voulait tomber contre nous, ce qui ne veut pas dire qu'on part défaitistes. Il y a une petite occasion de se qualifier pour le Mondial et on va tout donner pour la saisir. On a également cette chance de recevoir, c'est une chance supplémentaire de pouvoir compter sur nos supporters pour se transcender et nous aider lorsqu'on sera en difficulté. On espère que le public répondra présent et on a déjà hâte d'être en mars." Et nous donc !