Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 15 octobre 2024 à 19h05
La toute première Coupe du monde féminine de futsal se disputera-t-elle avec l'équipe de France ? Ce sera très difficile.
Après les Bleus du futsal demi-finalistes pour leur premier Mondial il y a un peu plus d'une semaine, ce qui a apporté un immense coup de projecteur sur la discipline, les filles veulent surfer sur la vague. Elles abordent cette semaine les premières rencontres officielles de l'histoire du futsal féminin français, en République tchèque, et non des moindres puisqu'il s'agira là aussi des qualifications pour la Coupe du monde. Les Bleues ne sont pas favorites du tout, puisqu'il faut déjà terminer en tête d'un groupe dont elles représentent le chapeau 4, donc le plus faible. Si tel était le cas, arriverait alors l'ultime tour Elite du mois de mars (huit équipes, quatre qualifiés).
Demillier : "On peut surprendre"
Dès mercredi, à 16h, ce sera le tour du plus gros morceau, en l'occurrence l'Ukraine qui vient d'étriller les garçons dans le match pour la troisième place (7-1). "C'est l'épouvantail du groupe, s'exclame le sélectionneur Pierre-Etienne Demillier. Il s'agit de la troisième équipe européenne derrière l'Espagne et le Portugal. Elle a participé à toutes les éditions de l'Euro." Jeudi, il faudra enchaîner avec les hôtes tchèques (à 19h), et enfin l'Irlande du Nord samedi (à 16h).
Pour le coach, "ça va être intéressant de voir comment nous agissons dans un environnement de compétition" : "Je suis sûr que les filles vont tout donner afin de tirer les meilleurs enseignements et le meilleur résultat possible à Teplice. Même si nous étions dans le chapeau 4, on a à cœur de bien faire pour ces premières rencontres qualificatives. Je sais que l'on peut surprendre." Après douze matchs amicaux, c'est effectivement le grand saut vers l'inconnu et l'objectif principal, bien sûr, est au-delà du résultat : "Apprendre, acquérir de l'expérience, ensuite travailler et progresser sur notre projet de jeu." La phase finale de ce premier Mondial féminin de l'histoire aura lieu dans plus d'un an aux Philippines, en novembre et décembre 2025. En cas de formidable nouvelle au printemps, il sera alors temps de redemander conseil à Didier Deschamps, venu dimanche matin à la rencontre des filles à Clairefontaine.