Coupe de France (32èmes de finale) : Ismaily, Maraval, Bakker... Les tops/flops de Rouen - Lille

Coupe de France (32èmes de finale) : Ismaily, Maraval, Bakker... Les tops/flops de Rouen - Lille ©Icon Sport, Media365

Mathieu Warnier, Media365 : publié le vendredi 20 décembre 2024 à 23h35

Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire de Lille face à Rouen (0-1) ce vendredi sur la pelouse du Stade Robert-Diochon à l'occasion des 32emes de finale de la Coupe de France.

Les tops

Ismaily y a mis tout son cœur

Longtemps absent sur blessure, Ismaily a mordu dans le ballon ce vendredi à Rouen. Le latéral gauche brésilien n'a pas calculé ses efforts, apportant des solutions à ses coéquipiers partout sur le terrain. Une bonne volonté qui a été récompensé au milieu de la première période avec un but venant conclure une action collective de haute volée. Une dépense énergétique qui a sans doute convaincu Bruno Genesio de le remplacer par Gabriel Gudmunsson pour les dernières minutes.

Maraval a retardé l'échéance

Si Lille ne s'est pas mis très vite à l'abri, c'est en grande partie grâce à Axel Maraval. Une sortie dans les pieds d'Osame Sahraoui très tôt dans la rencontre a donné le ton. Il a fallu un mouvement collectif lillois pour parvenir à le battre. Le gardien rouennais n'a alors plus été pris à défaut, même s'il a eu un peu de chance quand Jonathan David a trouvé le poteau juste avant le retour aux vestiaires. A l'heure de jeu, il a une nouvelle fois sauvé les siens, qui n'ont toutefois pas pu éviter une courte défaite lors de cette rencontre.

Sahraoui s'est démené

Aligné sur l'aile gauche de l'attaque lilloise, Osame Sahraoui a très vite démontré sa capacité à trouver des espaces dans le bloc rouennais. Il a également su tenter sa chance devant la cage du club normand, sans que cela s'avère décisif. Mais il n'a jamais cessé de pousser afin d'aider les siens à se mettre à l'abri au tableau d'affichage. Un peu plus discret dans une deuxième période plus tendue, il a fini par céder sa place à Matias Fernandez-Pardo à dix minutes du terme du temps réglementaire.

Les flops

Letono pas dans le ton

C'est un rôle ingrat que Christ-Emmanuel Letono a dû tenir lors de cette rencontre. Aligné seul à la pointe de l'attaque de Rouen pour ce 32eme de finale, le Camerounais n'a jamais complètement su se sortir du marquage de la défense centrale lilloise, quand il n'était pas signalé en position de hors-jeu ou faisait preuve d'une certaine maladresse avec le ballon. Le joueur de 20 ans n'a pas été en mesure de peser sur le match avant de céder sa place à Amara Touré pour le dernier quart d'heure.

Bakker n'y était pas

Maintenu au poste d'ailier droit par Bruno Genesio, Mitchel Bakker s'est avéré être en difficulté. Le défenseur de métier a très vite montré ses limites quand il n'a pas trouvé le cadre dans les toutes premières minutes. Il a également laissé passer une occasion franche au quart d'heure de jeu et une autre avant le retour aux vestiaires. Entre-temps, il a écopé du seul carton jaune lillois de la rencontre après avoir sciemment stoppé un contre rouennais. Un match compliqué qui s'est terminé par un remplacement à un quart d'heure du terme par Hakon Haraldsson.

Benzia gagné par la nervosité

Placé au cœur du jeu par Régis Brouard, Mustapha Benzia aura plus brillé par son manque de discipline que par un apport à son équipe. Le milieu de terrain, frère aîné de Yassine Benzia, a été un marqueur de la tension qui a grimpé sur la pelouse tout au long des 45 dernières minutes. En effet, il a pris un carton rouge mérité après avoir jeté le ballon vers la tête de Gabriel Gudmundsson sous les yeux de l'arbitre. Ce qui a augmenté la nervosité dans les derniers instants de la rencontre.

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