Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 09 novembre 2023 à 14h53
Les Françaises n'ont pas encore gagné, mais elles ont offert une vraie belle résistance à la Finlande (1-1 puis 1-2) pour les deux premières rencontres de leur histoire qui ne demande désormais qu'à s'écrire.
On vous en parlait le mois dernier, l'équipe de France féminine de futsal a officiellement disputé ses premiers matchs cette semaine, deux amicaux contre la Finlande. Après un premier nul encourageant mardi (1-1), le deuxième affrontement s'est soldé par une courte défaite à la 40eme et dernière minute (2-1). Les deux rencontres ont été disputées devant de belles affluences dans les Pays de la Loire, à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique) puis à Montaigu (Vendée). Léna Jouan restera à tout jamais comme la première buteuse de l'histoire de cette toute nouvelle sélection : "C'était un petit peu difficile au début, à cause de l'appréhension de l'événement. C'est normal, c'était une grande première. Après, c'était un peu mieux. C'était vraiment une super soirée. J'ai encore du mal à y croire, je suis très fière."
Demillier : "C'est une expérience, ça va nous permettre de travailler"
Le sélectionneur Pierre-Etienne Demillier invoque un "processus d'apprentissage" : "On est frustrés et déçus, on aurait bien voulu offrir une victoire au public de Montaigu. Mais en jouant deux premiers matchs internationaux en deux jours, on savait qu'il ne fallait pas s'attendre à monts et merveilles. Les filles ont été meilleures et plus performantes mercredi que mardi. Le match a été très équilibré, on peut le gagner ou le perdre, et on le perd à 40 secondes de la fin. C'est une expérience pour les filles, savoir qu'on peut prendre un but en fin de match, qu'il faut se mettre à l'abri avant, savoir gérer des fins de match, ça va nous permettre de travailler là-dessus."
Le coach appelle donc à ne pas céder à l'affolement, estimant que ses joueuses s'étaient montrées volontaires, courageuses et avec la bonne agressivité. Place désormais à un déplacement en Slovénie au mois de février, "quatre mois qui vont paraître longs" d'après le sélectionneur, qui tempère toutefois et pense déjà à l'avenir : "On voudrait rebondir immédiatement, mais on va travailler et revenir plus costauds la prochaine fois."