Futsal (F) : La France peut toujours rêver du Mondial 2025

Futsal (F) : La France peut toujours rêver du Mondial 2025 ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 18 octobre 2024 à 13h27

L'équipe de France, déjouant les premiers pronostics, s'est donnée les moyens de croire à la deuxième étape.

Les Bleues, après avoir accompli un authentique exploit mercredi contre l'Ukraine pour le premier match officiel de leur histoire (3-1) en ouverture des qualifications pour la Coupe du monde, pensaient avoir dilapidé cet avantage inespéré dès le lendemain, en étant menées 2-0 par la République tchèque à moins de cinq minutes de la fin. Sauf que les filles de Pierre-Etienne Demillier sont revenues à 2-2 grâce à Pellegry (37e) et Salomé Alberbide (38e) - déjà buteuse devant l'Ukraine -, arrachant un point qui leur laisse de sérieux espoirs de première place dans leur groupe. La seule qui vaille, puisque c'est elle qui offrirait un ticket pour l'ultime tour Elite qualificatif du mois de mars, en vue de la phase finale de novembre et décembre 2025 aux Philippines, la première Coupe du monde de l'histoire du futsal féminin.

Demillier : "Mettre pas mal de buts, et on verra ce qu'il se passera"

En effet, ce mini-championnat s'achèvera samedi par un ultime match face à une Irlande du Nord nettement en dessous, battue deux fois 6-0 par l'hôte tchèque puis par l'Ukraine. L'équipe de France, bien sûr, doit gagner, et pourra ensuite compter sur deux scénarios pour espérer le leadership final : soit une victoire de l'Ukraine face à la République tchèque dans le même temps, soit une meilleure différence de buts que les Tchèques en cas de nouveau succès de celles-ci - pour le moment, la République tchèque est à +6 et la France à +2. Problème, ces deux derniers matchs ne se joueront pas simultanément, comme c'est en général la tradition pour ces dernières journées, puisque France - Irlande du Nord démarrera à 16h et sera suivi de République tchèque - Ukraine à partir de 19h. Ce qui devrait fatalement démobiliser les Ukrainiennes, une victoire française au préalable les éliminant donc quoi qu'il arrive.

Mais le sélectionneur tricolore veut y croire, "tout est encore jouable" : "Notre destin sera de battre les Nord-Irlandaises en essayant de mettre pas mal de buts, et on verra bien ce qu'il se passera ensuite lors du dernier match." Difficile de mieux résumer cette situation potentiellement historique pour nos Bleues du futsal, moins de deux semaines après la quatrième place des garçons pour leur première participation à une Coupe du monde.

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