Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 07 décembre 2023 à 23h53
Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, a exclu de déplacer l'épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris 2024 prévue à Teahupo'o malgré l'échec du récent test en Polynésie.
Mais où se déroulera l'épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris 2024 ? L'accueil des épreuves à Teahupo'o a été remis en cause suite à l'endommagement de coraux lors d'un essai des infrastructures sur place , à Tahiti. Les travaux ont été interrompus, suspendus par le gouvernement polynésien, ce qu'a salué la fédération internationale de surf, et la polémique a enflé ces dernières heures. La Polynésie prendra-t-elle finalement part à l'événement ?
Oudéa-Castéra : « Non, il n'y a pas de plan B »
En attendant, deux candidats se sont déclarés prêts à organiser cette fameuse épreuve de surf : Lacanau et La Torche, deux villes éconduites initialement au profit de Teahupo'o. Mais selon la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, un plan B est exclu dans cette affaire. « Il y a eu un test qui n'a manifestement pas été bien préparé et n'a pas pu être bien conduit et a malheureusement abîmé des bouts de corail, c'est évidemment tout à fait regrettable. Il faut que le prochain test soit minutieusement préparé », a d'abord indiqué la ministre en marge d'une conférence de presse sur la remise d'un rapport sur le sport français.
Interrogé sur un éventuel « plan B », Oudéa-Castéra s'est voulue claire : « Non, il n'y a pas de plan B. On est sur ce chemin qui est vraiment le bon d'avoir une nouvelle tour des juges redimensionnée. » Une tour qui correspond à des « demandes qu'avaient faites les locaux », a précisé la ministre des Sports à propos de ce projet de tour allégée. « Les pourparlers s'intensifient au niveau local, et nous aurons dans le courant de la semaine prochaine un échange avec les autorités polynésiennes pour essayer de bien se caler sur tout ce processus », a enchainé AOC qui ne se rendra pas en Polynésie en décembre comme elle l'avait dit, expliquant que ce n'était « pas nécessaire » après avoir échangé avec le président polynésien, Moetai Brotherson, quand il est venu à Paris fin novembre.