Juba Touabi, Media365, publié le lundi 09 septembre 2024 à 09h45
Amélie Oudéa-Castéra, ministre démissionnaire des Sports, a récemment expliqué le rôle crucial de son ministère dans la surveillance des élections de la Ligue de Football Professionnel (LFP).
La principale préoccupation de la première responsable du sport en France a été de garantir que ces élections se déroulent dans le respect des statuts et dans un esprit véritablement démocratique, assurant ainsi que le processus reste transparent et équitable pour tous les candidats. « En tant que ministère de sports, on a un rôle pour s'assurer que les statuts soient respectés, et que l'esprit des statuts le soit aussi... Il était nécessaire d'intervenir et discuter avec tous les acteurs, et sécuriser un caractère démocratique », a-t-elle confié au micro de RMC.
Selon Amélie Oudéa-Castéra, il était inconcevable que, par un système de parrainages, le résultat de l'élection soit déjà connu avant même le scrutin officiel. En intervenant, son objectif était de sécuriser un processus démocratique où chaque candidat aurait une chance équitable, en évitant toute distorsion qui pourrait fausser le résultat avant même que les votes ne soient exprimés.
Une révision nécessaire des statuts de la LFP
Cette intervention a également mis en lumière certaines failles dans les statuts de la LFP, notamment en ce qui concerne les règles de parrainage. Oudéa-Castéra a jugé que ces statuts devaient être révisés pour garantir à l'avenir des élections plus justes et plus transparentes. Cet engagement a d'ailleurs été partagé par les deux candidats à la présidence, qui se sont engagés à réviser ces règles pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise.
Pour Amélie la ministre, cette intervention s'inscrit dans un combat plus large pour garantir que les institutions sportives françaises respectent les principes démocratiques dans leurs processus décisionnels. Elle a réaffirmé son engagement à continuer de travailler pour que ces valeurs soient préservées à l'avenir, même après son départ du ministère. « Ce combat était essentiel pour moi », a ajouté la ministre démissionnaire des Sports.