Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 30 décembre 2024 à 14h34
A l'occasion d'un bilan de mi-saison dans les colonnes de Midi Libre, le directeur sportif du club de Montpellier Bernard Laporte a évoqué le cas Mohamed Haouas, placé en garde à vue pour conduite en état d'ivresse au début du mois alors qu'il ne devait plus commettre la moindre incartade.
Après une saison 2023-24 extrêmement compliquée, conclue par un maintien arraché lors de l'Access Match contre Grenoble, Montpellier va beaucoup mieux cette saison, et occupe la septième place du classement à mi-championnat. Dans les colonnes de Midi Libre, le directeur sportif du MHR Bernard Laporte dresse un bilan plutôt positif de la première partie de saison et se dit optimiste pour l'avenir du club. Mais il a également été invité à évoquer un cas particulier, celui de Mohamed Haouas. Le pilier de 30 ans est revenu au MHR cet été après avoir passé une saison à Biarritz, et ses dirigeants l'avaient invité à se commettre aucune incartade ("Il revient mais au moindre écart, il repart", avait prévu le président Mohed Altrad), lui dont le casier judiciaire est déjà bien rempli. Mais le 7 décembre, il a été placé en garde à vue pour conduite en état d'ivresse. Sanctionné financièrement, il n'a plus rejoué depuis avec le MHR, mais a récemment été réintégré au groupe.
Laporte : "Tout le monde pense que c'est un tocard"
Bernard Laporte estime que son président a eu raison de réintégrer le joueur, et qu'il y a même un "deux poids, deux mesures" dans cette affaire. "Quand je vois les affaires qu'il y a dans le rugby, que certains sont en prison, et que lui fait la Une des journaux... Je me dis qu'il y a deux poids, deux mesures. Mais c'est comme ça, il faut l'accepter, explique l'ancien sélectionneur (...) Après, je suis ravi du mec. On l'a mis à pied, il a eu une sanction financière. Il ne se plaint pas, il est revenu, s'est excusé, s'entraîne... Il faut le dire ça. Tout le monde pense que c'est un tocard, mais ce n'est pas vrai. Je suis ravi que le président ait pris la décision de le réintégrer, parce qu'il le mérite. (...) On a dit à Momo : "Toi, t'as le droit à rien. Tu ne peux rien faire. C'est comme ça. Il faut que tu l'assimiles dans ta vie"" Le message va-t-il passer cette fois-ci ?