Axel Allag, Media365, publié le lundi 30 décembre 2024 à 10h00
A l'occasion de son 500ème match sur le banc de Manchester City, Pep Guardiola a vu son équipe enfin regagner, sur le terrain de Leicester (0-2). Le technicien, plus que de la joie, a souligné son soulagement dans une période très compliquée.
Manchester City, via les réalisations de Savinho et d'Erling Haaland, a trouvé une solution, peut-être temporaire, à sa crise. Dimanche, sur le terrain de Leicester (0-2), Manchester City a gagné son premier match depuis le 4 décembre au cours d'une série noire marquée par 9 défaites en 14 matchs qui a débuté le 30 octobre dernier, face à Tottenham en League Cup (2-1). De son banc, Pep Guardiola est apparu tour à tour nerveux puis soulagé, comme il l'a confirmé peu après le match face aux Foxes en conférence de presse.
Guardiola dévoile la paternité d'Haaland
"Je pense que c'est plus du soulagement que du bonheur, je pense que c'est le bon mot. En tant que performance, ce n'était pas la meilleure, je ne pouvais pas m'y attendre, vraiment. Leicester a été meilleur dans les 10-15 dernières minutes de la première mi-temps, dans les 15-20 dernières minutes de la seconde. Le match était serré. Nous devons beaucoup nous améliorer. Nous nous améliorerons à mesure que les résultats s'amélioreront, c'est sûr. Les meilleurs d'entre nous reviendront", a déclaré le technicien des Citizens, qui a par ailleurs dévoilé la paternité de son buteur, Erling Haaland, alors que ce dernier n'a pas officialisé la nouvelle.
"Cela m'a fait réfléchir à la difficulté de faire ce que nous avons fait"
"Erling a parfois été mal jugé, mais ça fait partie du football. Il est fatigué, il a joué beaucoup de minutes. Il est devenu père pour la première fois ces derniers jours, ce qui a suscité beaucoup d'émotions. Ça a été très excitant pour lui", a mis en avant Guardiola, qui a pris conscience des accomplissements récents de ses joueurs, quadruples champions d'Angleterre en titre. "Je n'ai jamais pensé qu'il était difficile de gagner un seul match, mais maintenant nous le ressentons. C'est peut-être bien. Cette période nous aide à voir ce que nous avons fait, cela m'a fait réfléchir à la difficulté de faire ce que nous avons fait", a jugé l'ancien entraîneur du FC Barcelone et du Bayern Munich, estimant que ce succès avait libéré les "esprits" et les "âmes" de ses joueurs.