Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 08 septembre 2024 à 14h52
C'est déjà l'heure de regarder dans le rétro pour ces Jeux Paralympiques de Paris 2024, qui touchent à leur fin.
Comme pour Paris 2024 en version olympique, le dernier dimanche matin a permis aux dirigeants français de dresser le bilan des Jeux Paralympiques. Marie-Amélie Le Fur, invitée de France Inter, a des étoiles dans les yeux alors que la cérémonie de clôture est encore très attendue (au Stade de France) : "Ça a été au-delà de nos attentes, nos homologues étrangers assurent n'avoir jamais connu une telle ferveur, il y aura un avant et un après-Paris 2024, ça va devenir des Jeux Paralympiques de référence."
Onesta : "C'était très ambitieux, voire illusoire"
Les 20 médailles d'or sont ratées d'un rien, mais c'est surtout l'ambition du top 8 qui prévalait, et la France termine effectivement huitième entre l'Ukraine (22 médailles d'or) et l'Australie (18 titres) : "C'est un véritable succès sportif, en huit ans on a triplé notre nombre de médailles gagnées." Même discours chez Claude Onesta, manager de la haute performance à l'Agence nationale du sport (sur RMC) : "C'est exceptionnel, 20 médailles de plus qu'il y a trois ans et passer de onze à 19 titres... Trois ans, dans le champ du haut niveau mondial, ce n'est presque rien. L'objectif est rempli alors qu'il était très ambitieux, voire illusoire."
Pas surpris par l'engouement provoqué par ces Jeux Paralympiques de Paris 2024, l'ancien coach à immense succès de l'équipe de France de handball emboîte bien sûr le pas à sa ministre démissionnaire, Amélie Oudéa-Castéra (sur BFM TV) fière du "devoir accompli" : "C'est un travail collectif de plusieurs années et on a livré quelque chose de formidable pour le pays. On est capables de faire de grandes choses quand on se met de hautes ambitions, qu'on travaille dur, en équipe et avec le bon état d'esprit. C'était un grand succès organisationnel, nourri par un grand succès sportif." Un savoir-faire à la française nourri par toutes les composantes du territoire "pour faire rayonner le pays et retrouver ce sentiment d'unité dont on avait besoin", conclut la ministre.