Paris 2024 : Deux candidats prêts à remplacer Teahupo'o

Paris 2024 : Deux candidats prêts à remplacer Teahupo'o ©Panoramic, Media365
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Mathieu Warnier, Media365 : publié le mercredi 06 décembre 2023 à 23h00

Alors que les doutes se multiplient sur la faisabilité des épreuves de surf de Paris 2024 sur la vague de Teahupo'o, deux villes ont affirmé être candidates pour prendre la place du site tahitien.

Paris 2024 pourrait être contraint de revoir ses plans. Alors que les coraux ont été endommagés lors d'un essai des infrastructures envisagées pour l'accueil des épreuves de surf à Teahupo'o, les travaux ont été mis sur pause. Si le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques (COJO) se montre confiant sur la viabilité du projet initial, qui permettrait à la Polynésie Française de participer à l'événement, l'idée d'un plan B ne devrait pas être totalement écartée. C'est dans cet optique que deux candidats éconduits au profit de Tahiti ont confirmé leur disponibilité en cas de délocalisation des épreuves de surf de Paris 2024, il s'agit de la plage girondine de Lacanau et du site de La Torche, dans le Finistère. « On a continué à travailler tranquillement et aujourd'hui si on fait appel à nous, on sera bien sûr heureux d'accueillir les épreuves de surf des JO, a ainsi déclaré à l'AFPle maire de Lacanau Laurent Peyrondet. Depuis l'été dernier il y a eu quelques articles de presse faisant état de difficultés, en particulier des difficultés à intervenir sur le site. On est donc resté en veille. »

Seul Biarritz ne semble plus intéressé

Il faut dire que le site girondin est très connu du circuit mondial de surf, qui y fait étape chaque année. Du côté de la Bretagne, le maire de Pont-L'Abbé Stéphane Le Doaré assure que la région « ne dira pas non » à l'idée d'accueillir les Jeux Olympiques. « Pour l'instant, on ne nous a pas sollicités mais on a l'habitude de recevoir des compétitions et d'installer des infrastructures temporaires, a-t-il ajouté auprès de l'AFP. On a des vagues moyennes en été mais surfables par tout le monde. » Toutefois, celui qui est également président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud demande une décision rapide du COJO, si possible « avant la fin de l'année ». « Ça suppose un minimum de gestion, d'organisation », a-t-il ajouté. Par contre, la ville de Biarritz ne s'est pas exprimé après avoir critiqué le choix de Teahupo'o en parlant de celui du « surf spectacle ». Si l'ISA a validé l'arrêt au moins momentané des travaux à Tahiti, les soucis rencontrés par les organisateurs pourraient bien pousser à une révision du plan initial.

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