Montpellier : Déjà "un état d'urgence"

Montpellier : Déjà "un état d'urgence" ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 05 octobre 2024 à 20h31

La saison qui devait tout changer, en réalité, ne change rien du tout. Montpellier a encore perdu à Paris samedi.

Montpellier a mené à Jean-Bouin face au Stade Français, avant de craquer en seconde période pour s'incliner 29-20. Le nouveau coach en chef du MHR, Joan Caudullo, ne commence donc finalement pas mieux que son prédécesseur Philippe Saint-André ou Patrice Collazo qui avait pris la suite, n'en déplaise à l'omniprésent directeur sportif Bernard Laporte qui revenait samedi en terrain bien connu.

Caudullo : "On n'est pas bons"

Le choc de la peur a tourné en défaveur des Héraultais, qui occupent à nouveau l'avant-dernière place et sont potentiellement partis pour revivre une saison galère. La réception de la lanterne rouge Vannes (à égalité de points) la semaine prochaine s'annonce encore plus tendue, Caudullo le sait : "C'est déjà un match pour le maintien, je ne m'y attendais pas. On avait les moyens d'être ailleurs." En revanche, le manager se défend d'avoir jamais évoqué une quelconque ambition de top 6 pour les champions de France 2022, seulement sauvés en barrage la saison passée contre Grenoble (Pro D2). "Je pensais qu'on était un peu plus devant que ça, on va travailler dur et il va falloir marquer le maximum de points jusqu'à la trêve de novembre. Nous sommes dans un état d'urgence." Le mot est lâché.

"On joue une période à chaque fois, on doit équilibrer ça pour gagner. On n'est pas loin, on aurait pu, mais on est en bas. Il faut se poser les bonnes questions. On n'est pas bons. Il faut sortir du camp rapidement, et au lieu de ça on enchaîne les temps de jeu et on prend un essai. Je n'accable pas les joueurs, nous sommes responsables de ce manque de précision." Et au sortir d'une semaine de tension du côté du Stade Français, en raison du renvoi du coach Karim Ghezal, ce sont bien les Parisiens qui ont relevé le défi. De quoi réjouir le patron Laurent Labit : "Ce n'est pas moi qui compte, c'est le Stade Français. Ce qui compte, c'est l'institution. On se doit de gagner et d'être en haut du classement. C'est ce qui nous importe."

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