Marie Mahé, Media365, publié le mardi 31 octobre 2023 à 16h00
Dans un entretien accordé à l'AFP, ce mardi, Laurent Labit, ancien entraîneur de l'attaque du XV de France et désormais directeur du rugby au Stade Français, est notamment revenu sur la déception vécue par les Bleus au Mondial.
Une défaite qui a forcément eu du mal à passer. Le dimanche 15 octobre dernier, au Stade de France, le XV de France avait été éliminé, au stade des quarts de finale de l'édition 2023 de la Coupe du monde de rugby, par l'Afrique du Sud (28-29). Evoluant chez eux, les Bleus avaient de grandes ambitions, pour ce Mondial finalement conservé par les Springboks. Cette défaite, d'un seul petit point, a marqué tout un effectif. Mais également tout un staff. A l'image de Laurent Labit. Celui qui est désormais l'ancien entraîneur des arrières en sélection a débuté une toute nouvelle mission cette année. Celle de directeur du rugby au sein du club du Stade Français.
Labit : "Ce match, c'est nous qui le perdons, pas l'arbitre"
Ce mardi, Labit a accordé un entretien à l'AFP, pour revenir notamment sur le dénouement, pour les Français, de cette fameuse Coupe du monde : "Ca a été brutal, difficile. La déception est toujours présente, la digestion sera longue... Mais il faut passer à autre chose. J'ai ce nouveau challenge, que j'ai choisi. J'avais besoin de vite passer à autre chose, pas pour oublier parce que ce sera difficile mais surtout pour me projeter sur cette nouveauté et démarrer le mieux possible." Depuis ce fameux quart de finale perdu de peu, il y a plus de quinze jours, le dirigeant a eu le temps de revisionner cette rencontre : "Bien sûr. (Il souffle) On est déçus de notre prestation, on a donné trop de points faciles à l'Afrique du Sud. Dans un match de ce niveau, en quart de finale de la Coupe du monde, face aux champions du monde, on prend 19 points en première période sur trois essais à zéro passe, deux ballons hauts, un turnover... Tout ce qu'il ne faut pas faire. Surtout face à ce genre d'adversaire. On peut aller sur les décisions (ndlr : arbitrales) mais ce match, c'est nous qui le perdons, pas l'arbitre."