Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 27 novembre 2024 à 18h44
De mémoire de fan du SB29, il s'agissait évidemment de la plus grande affiche de l'histoire du club. Pour le moment...
Les supporters brestois ont passé une journée de légende mardi, en dépit de la défaite 3-0 qui restera anecdotique tant ce moment demeurera gravé à tout jamais pour les fans du club finistérien, qui ont littéralement envahi Barcelone à plus de 3 000. Leur monumentale chenille sur la place Reial est déjà passée à la postérité... Avant le match, pour nos confrères de RMC Sport, un des innombrables Bretons présents dans la capitale catalane expliquait être supporter du club depuis 1982 : "Impossible de rater ça, c'est un rêve !" Appuyé par un de ses amis : "On n'aurait jamais pensé ça, on s'est pincés en début de saison quand on a vu le tirage, mais non on ne rêvait pas !"
Pereira Lage "fier d'être un petit peu breton"
"On ne s'attendait pas à croiser autant de Brestois et à voir autant de ferveur, on a l'impression d'être chez nous", s'exclamait également une jeune supportrice du Stade Brestois (pour France 3). Benjamin Dutreux, skipper en plein Vendée Globe, a pu regarder le match au coeur de l'Atlantique Sud, mais regrettait simplement d'avoir manqué l'ouverture du score de Robert Lewandowski.
Le coach Eric Roy, lui aussi, a envie de retenir avant tout cette transhumance unique de Brest vers Barcelone : "On fait vivre des émotions et des choses que les supporters n'auraient jamais imaginées quelques mois auparavant. Il faut aussi rester lucide et se souvenir d'où on vient, c'était une aventure exceptionnelle." Le capitaine Brendan Chardonnet a "vu toutes les vidéos dans les rues de Barcelone, ça fait plaisir" (pour Le Télégramme) : "On sait qu'ils nous soutiennent. A la fin du match, même s'ils auraient préféré qu'on gagne, ils chantent quand même. On veut leur procurer des émotions, c'est chose faite. On sent qu'il y a un engouement incroyable, il y a nos familles et nos amis aussi. C'est une fierté de pouvoir les emmener dans un tel stade." Mathias Pereira Lage se dit enfin "forcément fier d'être un petit peu breton, quand on rentre dans le stade et qu'on n'entend qu'eux" : "Même si ce n'est pas par le sang, on est quand même breton par le maillot qu'on porte. Je suis très heureux qu'ils aient fait le déplacement et agréablement surpris qu'ils soient aussi nombreux, je tiens à les remercier." Il y aura peut-être un peu moins de monde à Gelsenkirchen dans près de deux mois, le 22 janvier pour l'avant-dernière journée contre le Shakhtar.