St. Français : Labit explique le renvoi de Ghezal, "on avait quelques écarts"

St. Français : Labit explique le renvoi de Ghezal, "on avait quelques écarts" ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 04 octobre 2024 à 17h01

En quelques mois, et même quelques matchs, le Stade Français est repassé de l'ivresse des sommets à la dure réalité des tréfonds.

Laurent Labit, directeur du rugby au Stade Français, a pris la parole concernant le départ de son coach Karim Ghezal, exprimant des "dysfonctionnements". Tout en cherchant à ne pas lui faire peser l'entièreté du mauvais début de saison des Parisiens, passés de la deuxième place de la dernière saison régulière en juin à l'avant-dernière place quatre mois plus tard après quatre journées : "J'en assume pleinement les responsabilités, on est arrivés ensemble et j'avais imaginé une collaboration, une organisation. On avait quelques écarts sur certains domaines et sujets, on a donc décidé d'arrêter, mais la situation du club n'est pas sa responsabilité. C'est celle de tout le monde."

"C'est dans notre fonctionnement qu'on n'a pas trouvé notre place (...) C'est mieux de se quitter en bons termes"

La première saison avait pourtant été "réussie, sur l'élan de ce qui existait déjà". Les deux hommes ont démarré ensemble au mois de novembre mais n'étaient pas alignés sur certains points, comme le précise encore Laurent Labit, arrivé au Stade Français après avoir quitté ses fonctions de coach de l'attaque du XV de France au sortir de la Coupe du monde. Comme Ghezal, qui lâchait lui son rôle de responsable de la touche en équipe nationale. "C'est comme ça dans tous les secteurs professionnels, on ne va pas dire que l'un est bon et pas l'autre, ce n'est pas du tout ça. C'est dans notre fonctionnement qu'on n'a pas trouvé notre place."

Mais alors, quels étaient les points de désaccord ? Laurent Labit évoque des sujets, des domaines, la gestion d'un staff, des entraînements et la vision du jeu. "Il faut être alignés un minimum. Et si on ne l'est pas, forcément, c'est mieux de se quitter en bons termes plutôt que d'aller au clash, avant que ça aille trop loin." Enfin, si l'ancien binôme de Laurent Travers (à Castres puis au Racing) admet que le début de saison n'est pas conforme aux attentes, il se refuse à parler de crise. Pour lui, ces ajustements doivent permettre de redresser la barre. Dès samedi contre Montpellier à Jean-Bouin ?

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