Vannes : Dans (presque) deux semaines, ce sera le grand jour

Vannes : Dans (presque) deux semaines, ce sera le grand jour ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 23 août 2024 à 12h50

Le dimanche 8 septembre à 21h, la saison de Top 14 connaîtra déjà un grand temps fort avec Vannes - Toulouse.

Romaric Camou, en partant de son club de coeur de La Rochelle en 2019, ne pensait pas rejouer un jour en Top 14. Exceptionnel lors de la finale de Pro D2 face à Grenoble (16-9), l'ailier vannetais accueillera dans deux semaines le Stade Toulousain à la Rabine pour la grande reprise du championnat et l'apparition tant attendue des Bretons parmi l'élite : "C'est fou ! On reçoit le meilleur club d'Europe, mais ils ne seront sans doute pas aussi bien rodés qu'en milieu de saison. C'est le moment de les prendre, j'ai envie de dire."

Camou : "Avec l'effectif de la saison dernière, on ne pouvait pas exister"

Dans cette interview accordée à nos confrères de Rugbyrama.fr, le joueur de 27 ans assure que tout le monde est redescendu depuis longtemps de l'euphorie de la montée : "Depuis le début de la préparation, le mot d'ordre, c'est qu'il faut exister dans ce championnat. Le club a fait un recrutement intelligent et assez performant. Il y a quelques joueurs importants qui sont venus renforcer le collectif et ça nous donne de la confiance. On ne va pas se mentir, avec l'effectif de la saison dernière on ne pouvait pas exister en Top 14. On est prêts à découvrir ce championnat."

Réclamant d'ores et déjà une statue à Jean-Noël Spitzer, le manager si symbolique du VRC, Romaric Camou a également conscience de jouer pour toute une région : "Qu'il y ait un club comme Vannes qui arrive en Top 14, ça ne peut être qu'une bonne chose pour le rugby. Pour la Bretagne, je n'en parle même pas. Notre parcours n'est que bénéfique pour récupérer des licenciés dans toute la région." Enfin, en termes purement sportifs, il sait que la quête du maintien passera pas une amélioration sur les pertes de balle et le déchet technique. Comme il l'exprime si bien lui-même, il n'y aura aucune munition facile, donc il ne faudra pas en donner, sous peine de sanction immédiate : "Avec la qualité des treize autres clubs, tu peux prendre un essai de 70 mètres en perdant un ballon au sol."

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