Clermont : L'optimisme d'Urios

Clermont : L'optimisme d'Urios ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 05 septembre 2024 à 12h14

Christophe Urios est plutôt satisfait de son équipe avant le début de saison de Top 14. Un entraîneur auvergnat qui a laissé entrevoir un départ l'été prochain, s'il n'est pas prolongé.

On l'avait quitté en juin, très déçu par la troisième non-qualification consécutive de Clermont pour la phase finale du Top 14. Mais à l'aube du début de cette nouvelle saison des Auvergnats, qui débutent le championnat face à Pau samedi après-midi (16h30, Christophe Urios s'est dit satisfait de son équipe, malgré la courte défaite contre le Racing 92 lors de son dernier match de préparation.

"Je trouve qu'on est plutôt bien. Je trouve même que cette semaine, on a monté un peu le curseur parce que l'intersaison est derrière nous. Maintenant, on rentre dans la compétition, donc l'attitude ne doit pas être la même. Ce n'est pas possible, a confié l'entraîneur clermontois, rapporte La Montagne. Il faut être très vigilant sur ce début de saison. On n'a pas fait un bon match. On a eu énormément de déchets. On perd un match à la fin, comme tant d'autres dans la saison dernière. C'est ça qui est un peu chiant. On a remis les choses au clair. C'est toujours ennuyeux de perdre des matchs, même des matchs de préparation mais il vaut mieux celui-là que les matchs de Top 14."

Son cas personnel bientôt réglé

Avec les expérimentés Thomas Ceyte, Michael Alaalatoa et Kylan Hamdaoui, et les prometteurs Régis Montagne et Barnabé Massa, Clermont, qui a perdu Rabah Slimani, a opté pour un recrutement plutôt malin lors de cette intersaison qui a également vu arriver Lucas Tauzin, Sacha Lotrian, Giorgi Akhaladze ou encore Oskar Rixen. Suffisant pour retourner en phase finale ? A voir, d'autant plus que les Jaunards disputeront également la Champions Cup.

En poste depuis janvier 2023, Urios est en fin de contrat en juin, mais il possède une option pour une année supplémentaire. Qu'il n'activera pas, assure-t-il dans cet entretien au quotidien régional, expliquant vouloir rester si ses dirigeants lui proposent un nouveau contrat de trois saisons. Sinon, il partira. "Une chose est certaine, pour moi personnellement et pour le président, on n'attendra pas fin novembre. Ce n'est pas possible. Des deux côtés, on est d'accord là-dessus", confie-t-il encore.

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