Ski alpin : Clarey continue !

Ski alpin : Clarey continue !©Panoramic, Media365
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Aurélien CANOT, Media365, publié le lundi 04 avril 2022 à 16h56

Après sa médaille d'argent historique sur la descente des Jeux de Pékin, Johan Clarey se demandait s'il devait en rester là et prendre sa retraite ou continuer. Finalement, le descendeur de 41 ans a décidé de poursuivre sa carrière, au moins jusqu'aux Mondiaux de 2023 en France.

Johan Clarey a tranché. Notre médaillé d'argent de la descente des Jeux de Pékin en février dernier à l'âge de 41 ans n'avait pas caché après sa performance historique qu'il se demandait quelle suite donner à sa carrière, entre prendre sa retraite sur cette médaille olympique et, au contraire, se laisser prendre au jeu en s'offrant un peu de rab', avec forcément en perspective de participer aux Championnats du monde 2023 en France. Il a opté pour la seconde solution. Lundi lors d'une table ronde à la Plagne organisée par notre consœur du média Sport-Guide Mélanie Pontet sur le bilan de la saison, Clarey a révélé qu'il avait décidé de poursuivre au moins sa carrière jusqu'à ces Mondiaux de Courchevel-Méribel. "Je serai présent aux Mondiaux de 2023. Pour un descendeur, disputer des Mondiaux à la maison est tellement rare qu'on ne peut passer à côté... D'autant plus qu'en 2009 (lors des Mondiaux de Val d'Isère 2009), j'étais dans un fauteuil roulant", a déclaré celui qui était devenu le 7 février dernier en Chine l'athlète le plus âgé de l'histoire à monter sur un podium olympique, et ce toutes disciplines du ski alpin confondues.

Le mois dernier, de passage dans notre rédaction, il s'interrogeait encore...

"Une partie de moi me dit que si j'arrête là-dessus, c'est magnifique, parce que c'est super, que j'arrêterais sur un truc qui est beau et entier (...) Et il y a une autre partie qui me dit : « Pourquoi tu n'essayerais pas de faire ça encore une année, au moins ? » Il y a les Championnats du monde en France l'année prochaine, ça peut être un bel objectif aussi. Donc je suis vraiment partagé. C'est du cinquante-cinquante pour savoir ce que je vais faire", nous avait avoué le natif d'Annecy le mois dernier, de passage dans notre rédaction alors qu'il venait à peine de descendre de l'avion. A l'époque, "Yo" redoutait notamment "d'avoir des regrets et que cet immense manque vienne trop rapidement" en décidant de raccrocher trop tôt. Il a finalement choisi d'insister, quitte à prendre le risque de "ne pas terminer au sommet de ce qu' (il peut) faire". Il ne reste plus qu'à lui souhaiter de décrocher une nouvelle médaille dans un grand rendez-vous international, lui qui avait terminé deuxième du super-G des Mondiaux 2019 à Âre, trois avec après cette première médaille olympique, aux Jeux 2022.

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