Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 25 novembre 2024 à 23h25
Seul candidat en lice, Philippe Bana (67 ans) a été réélu ce lundi président de la Fédération française de handball pour un mandat de quatre ans.
En 2020, il avait été élu avec 57,5% des suffrages face à Jean-Pierre Feuillan et Olivier Girault. Ce lundi, c'est avec 94,31% des voix que Philippe Bana a été réélu pour un deuxième mandat. Le dirigeant de 67 ans était le seul candidat à la présidence de la Fédération française de handball, et 86,65% des structures électrices (clubs, Ligues régionales, Comités départementaux) ont voté, ce qui correspond à 94,31% des voix. « Je tiens à remercier les 2000 clubs et territoires qui ont voté dans cette élection qui confirme la volonté démocratique de la Fédération française de handball. Au-delà des chiffres, l'équipe fédérale reçoit avec humilité cette confiance des clubs, des comités et des ligues. Dès samedi prochain, nous allons mettre en place un conseil d'administration qui débutera le travail, sans attendre, au service des clubs car nous sommes une fédération de clubs », a réagi Philippe Bana, élu pour quatre ans, qui peut notamment compter au sein de sa liste « Handball 2028 : jouons collectif » sur les anciens internationaux Bertrand Gille et Nodjialem Myaro.
Bana, un prof devenu président
Ancien professeur d'EPS, devenu Conseiller technique régional puis entraîneur du Stade Marseillais et de l'OM Vitrolles, Philippe Bana avait été nommé Directeur technique national de la FFHB en 1999, avant donc de prendre la tête de la Fédération il y a quatre ans. Durant son premier mandat, il a vu les équipes de France remporter trois médailles olympiques (deux en or à Tokyo, une en argent à Paris), trois médailles mondiales (une en or, deux en argent) et deux médailles européennes (une en or, une en argent). Il espère débuter son deuxième mandat avec une nouvelle médaille à l'Euro, que les Françaises débutent ce jeudi en Suisse contre la Pologne. Un deuxième mandat qui sera le dernier, comme il l'avait assuré au moment d'annoncer sa candidature : « Ce sera la deuxième mi-temps, il n'y aura pas de troisième. Après, le match s'arrêtera pour moi."