Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 28 septembre 2021 à 16h23
Fils de judokas, Evan Fournier a amusé la galerie quand il a été questionné sur le sujet lors de sa conférence de presse de présentation aux Knicks.
Recrue estivale la plus chère des Knicks, Evan Fournier, qui s'est engagé pour quatre ans et 78 millions de dollars avec la franchise de Manhattan, a fait forte impression lors de sa conférence de presse lundi. A tel point qu'on le qualifie même déjà de "vrai New-Yorkais" outre-Atlantique. Tout est parti d'une question d'un journaliste du NY Daily News, qui l'a interrogé sur son passé de judoka. "Ce n'était rien d'officiel", a-t-il expliqué, avant de lâcher : "Mais je peux vous botter les fesses." Une sortie qui a déclenché un fou rire dans la salle, et servi de conclusion parfaite à la prise de parole du Français.
Le vice-champion olympique, qui va jouer pour sa troisième franchise en un an après avoir quitté Orlando pour finir la saison aux Celtics, avait auparavant évoqué ce sport par lequel il a commencé, lui dont les parents, Meriem Moktaa et François Fournier, sont d'anciens judokas de haut niveau. "J'adore gagner. Je crois que c'est dû à mon éducation, dans une famille de combattants. Mes deux parents étaient judokas en équipe nationale. Donc pendant toute mon enfance, j'ai côtoyé des combattants. Avec beaucoup d'entraînements difficiles. Des mecs qui vomissaient parce qu'ils étaient fatigués. Et quand tu es jeune, ça reste avec toi. Ça fait partie de moi. J'adore me battre, et la compétition", a-t-il ainsi expliqué. Une mentalité de gagneur qui a séduit son nouvel entraîneur, Tom Thibodeau. D'après le New York Post, Scott Perry, le GM des Knicks, aurait préféré essayer d'attirer DeMar DeRozan, qui a finalement rejoint les Bulls. Proche de Thibodeau, Steve Clifford, l'ancien coach du Magic, a en effet recommandé Fournier à son ami, en lui expliquant que c'était l'un des plus grands compétiteurs qu'il a eu sous ses ordres.