Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 19 septembre 2022 à 20h26
Vice-champions olympiques, les Français sont désormais vice-champions d'Europe. Pour Evan Fournier et ses partenaires, Paris 2024 se rapproche forcément à grands pas, mais il y aura d'abord un Mondial la saison prochaine.
Evan Fournier, à chaud, reste encore marqué par la déception d'avoir perdu le titre européen contre l'Espagne dimanche (88-76) plutôt que par une certaine satisfaction de décrocher une nouvelle médaille internationale, la troisième de rang après le bronze au Mondial 2019 et bien sûr l'argent aux Jeux de Tokyo l'an dernier. "Il nous manque cette dernière étape pour aller chercher l'or, concède le capitaine des Bleus. On ne concentre pas encore sur Paris 2024, mais bien sur le prochain Mondial." Ce sera l'année prochaine, du 25 août au 10 septembre en Asie (Indonésie, Japon, Philippines), et si les Bleus - pas encore qualifiés - n'auront pas besoin d'y jouer une place olympique, il s'agira de la seule répétition grandeur nature avant le grand rendez-vous.
"On espérait l'apothéose dans cet Euro très relevé"
Cinq éléments très importants sont attendus pour renforcer les néo-vice-champions d'Europe : les historiques Nicolas Batum et Nando de Colo, le prodige annoncé Victor Wembanyama, le meneur NBA Frank Ntilikina, et surtout le tant attendu Joel Embiid qui figurait la saison dernière dans les trois nommés au titre de MVP - d'origine camerounaise, il a été naturalisé français.
En attendant, le joueur des Knicks rentre à New York dès vendredi et se trouve bien obligé d'admettre qu'il a "manqué pas mal de choses" en finale : "On a eu du mal à se libérer et à développer notre jeu. Les Espagnols ont été vraiment bons, et nous on n'a pas fait notre match. Nous avons été un peu dominés physiquement et on n'est jamais réellement bien rentrés dans cette finale. On espérait l'apothéose dans cet Euro très relevé, malheureusement on a été un peu courts." Partie remise.