Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 31 mars 2024 à 15h58
Au cours d'un déplacement en Ukraine, la maire de Paris Anne Hidalgo a évoqué les athlètes russes et biélorusses.
On sera bientôt à J-100. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas et la France s'apprête à vibrer comme rarement. Le grand événement se déroulera du 26 juillet au 11 août, ce qu'on vivra probablement une fois dans sa vie. Moins positif et exaltant, pendant ce temps-là, la guerre en Ukraine se déroule depuis plus de deux ans et l'invasion de la Russie chez son voisin, aidée par la Biélorussie. Lors de la compétition l'été prochain, les athlètes russes et biélorusses évolueront sous bannière neutre et ne se joindront pas au défilé des équipes nationales lors de la cérémonie d'ouverture selon une annonce réalisée par le CIO, le 19 mars dernier.
Hidalgo : « Je veux dire aux athlètes ukrainiens et à l'ensemble du peuple ukrainien que nous les soutenons de façon très active, très forte »
Au cours d'un déplacement à Kiev, Anne Hidalgo a eu des mots pour les sportifs de la Russie et la Biélorussie. Des mots fermes à l'encontre des deux pays, en même temps que des termes de soutien envers l'Ukraine, envahie depuis le 24 février 2022. « Je veux dire aux athlètes russes et aux (athlètes) biélorusses qu'ils ne sont pas les bienvenus à Paris et dire aux athlètes ukrainiens et à l'ensemble du peuple ukrainien que nous les soutenons de façon très active, très forte », a déclaré à la presse la maire de Paris à travers une vidéo publiée par la chaîne Youtube ukrainienne United news.
Lors de ce déplacement dans la capitale ukrainienne, Anne Hidalgo a visité le centre d'entraînement des athlètes ukrainiens. Privés de la cérémonie d'ouverture, les athlètes russes et biélorusses auront toutefois « la possibilité de vivre l'événement », avait souligné le Comité international olympique il y a quelques jours. Après cela, la Russie avait accusé le CIO de « basculer dans le racisme et le néonazisme », et de se rendre coupable de « discrimination » et d'« intimidation ». À noter que le Conseil de l'Europe, vigie des droits de l'homme sur le continent et qui rassemble 46 pays, avait déjà demandé l'année dernière l'exclusion des athlètes russes et biélorusses des Jeux Olympiques de Paris 2024.