Thibaut Simon, Media365, publié le jeudi 31 octobre 2024 à 00h10
La Ligue de football professionnelle (LFP) a rendu son verdict suite aux chants homophobes entonnés au Parc des Princes. La tribune Auteuil sera donc fermée partiellement.
Les supporters du PSG connaissent la sanction établie par la Ligue de football professionnelle. Lors du match entre le club parisien et Strasbourg pour le compte de la 8e journée de Ligue 1 (victoire 4-2 du PSG), des chants homophobes ont été entendus dans les tribunes du Parc des Princes le 19 octobre dernier. Ces chants à l'encontre des Marseillais que le PSG affrontait lors du Classique (victoire 0-3 des Parisiens) une semaine après, ont finalement reçu une sanction plutôt clémente. En effet, la LFP a sanctionné pour un match la fermeture d'une partie de la tribune Auteuil. Il s'agit de la rencontre qui oppose le PSG à Toulouse le 22 novembre prochain. Ce match se déroulera sans le CUP, le Collectif Ultras Paris.
Une sanction légère ?
La commission de la LFP a expliqué les raisons de cette sanction. Elle a tenu compte des appels à deux reprises du speaker du Paris Saint-Germain, qui a fait passer un message sur l'interdiction de prononcer ce genre de propos. D'après la commission, c'est du CUP que les chants sont partis et elle a voulu prendre au cas par cas le problème pour sanctionner une partie de la tribune. "On a individualisé dans la mesure du possible en ne fermant pas tout le Virage Auteuil mais seulement la partie du CUP. Mais à partir du moment où il n'y a pas eu d'interpellation ni d'identification précise des auteurs des premiers chants, il fallait bien sanctionner." a expliqué Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline. L'an passé pour des faits similaires face à l'OM, la sanction avait été plus lourde puisque toute la tribune Auteuil avait été fermée.
Des chants également entendus lors du Classique
La LFP a également rendu sa décision sur la suspension d'Amine Harit, coupable d'une faute sur Marquinhos. Expulsé, le Marseillais a écopé d'un seul match de suspension. La commission a estimé que le joueur n'avait pas vu le capitaine parisien. Enfin, les chants également à caractère homophobes entendus lors du match entre l'OM et le PSG seront étudiés mercredi prochain (6 novembre).