Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 31 octobre 2024 à 14h45
La rencontre entre l'Olympique Lyonnais (OL) et l'OGC Nice, prévue pour le 1er décembre à 17h, suscite la colère de la formation lyonnaise, confrontée à un calendrier surchargé.
Trois jours avant, les Lyonnais se déplacent en Azerbaïdjan pour affronter Qarabag en Ligue Europa, un long voyage qui complique leur préparation pour le match contre les Aiglons. Malgré plusieurs tentatives de report, la Ligue de Football Professionnel (LFP) reste inflexible, alimentant la frustration du club à en croire le quotidien Le Progrès. L'OL avait proposé de reprogrammer le match face à Nice au mardi 3 décembre, puis au dimanche soir à 21h, un créneau réservé pour le choc entre l'OM et Monaco. En désespoir de cause, le club a suggéré un horaire à 19h, mais beIN Sports a invoqué des contraintes de diffusion pour bloquer cette option.
Lyon scandalisé par la décision de la Ligue
Face aux refus successifs, le club lyonnais a exprimé sa colère dans un communiqué, se disant "scandalisé" par le manque de flexibilité de la LFP, une position jugée préjudiciable pour la récupération de ses joueurs. Avec un trajet de 4 600 km aller-retour pour le match de Qarabag, les Lyonnais auront à peine 48 heures pour récupérer avant de jouer contre Nice, une contrainte que le club estime critique pour la performance et la sécurité physique de ses joueurs.
Ce match contre Nice marque la fin d'un mois de novembre infernal pour le club rhodanien, avec des rencontres programmées contre Lille, Hoffenheim, Saint-Étienne, Reims et Qarabag. Enchaîner de telles confrontations sans temps de récupération suffisant risque de peser lourdement sur les joueurs. Pour le club, cette situation illustre les défis croissants auxquels font face les équipes engagées dans plusieurs compétitions. Cette rigidité de la LFP et des diffuseurs, dénoncée par l'OL, pourrait bien relancer les discussions sur l'équilibre du calendrier, alors que la charge des matchs devient de plus en plus écrasante pour les clubs engagés sur tous les fronts.