Axel Allag, Media365, publié le 29 août
Le RC Lens n'a pas su maîtriser le Panathinaïkos en Grèce, et est tombé (2-0). Le club nordiste ne sera pas de l'aventure de la phase de ligue de la Ligue Conférence.
Le RC Lens ne sera pas de l'aventure de la Ligue Conférence. Une semaine après le succès à Bollaert-Delelis (2-1), les joueurs de Will Still ont dû composer avec l'ambiance brûlante du stade olympique d'Athènes, ce jeudi soir. Et si les supporters locaux ont su se faire entendre, le club nordiste a répondu à travers une véritable tranquillité dans toutes les facettes du jeu, au moins en première période. Porté par son bel élan de début de saison de Ligue 1 - 2 succès consécutifs - Lens a vu le Panathinaïkos débuter fort, au moins dans l'intensité. Lens, aussi, et surtout, a affiché une belle maîtrise collective, comme lors du match aller qui avait été terminé à 10 contre 11 suite à l'expulsion de Facundo Medina, suspendu ce jeudi soir.
Incapable de valider ses temps forts, Lens aura des regrets
Au cours d'un premier acte tranquille, Brice Samba n'a pas été inquiété par des adversaires volontaires mais limités, et, les Sang et Or, eux, ont manqué une opportunité en or de se donner de la marge. Validant le contrôle de son équipe, David Pereira da Costa a obtenu un penalty suite à une faute assez limite de Mladenovic, mais malheureusement Florian Sotoca n'a pas transformé sa tentative, détournée par Bartlomiej Dragowski sur sa droite (17ème). Malgré cela, le RC Lens n'a, globalement, pas eu à trop s'employer dans la première période, d'abord car la pression adverse était désordonnée et ensuite car, hormis un Wesley Saïd actif, le domaine offensif du club nordiste n'a pas tellement généré d'occasions non plus.
Avec le match nul à la pause, Lens était dans une position très confortable et le début de seconde période n'a pas varié dans son déroulé. Lens, plus à l'aise, a poussé, notamment via le tir de Wesley Saïd repoussé par Dragowski (51ème), ou l'occasion d'Adrien Thomasson, qui a trouvé sur sa route un portier en état de grâce (56ème). A force de rater des occasions, cependant, Lens a été puni. Facundo Pellistri, à l'initiative de la contre-attaque, a profité du duel entre Ioannidis et Gradit pour se trouver en position favorable dans la surface et, d'un tir imparable, a remis les compteurs à zéro sur les deux matchs (1-0, 62ème). Si cette ouverture du score a semblé vraiment illogique tant le rapport de force penchait en faveur des visiteurs, elle a eu le mérite de réveiller les locaux, immédiatement plus entreprenants. Dans une fin de match brûlante, suite à un corner et un moment qui aurait possiblement pu engendrer un penalty pour Lens, Tetê a inscrit le but du break (2-0, 85ème), mettant un coup de massue au RC Lens, qui ne disputera pas la phase de ligue de la Ligue Conférence, et regrettera longtemps toutes ses occasions manquées, dont le tir de Labeau-Lascary repoussé devant la ligne par un défenseur (90ème+3).