Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 01 décembre 2024 à 19h40
Après le match nul arraché par Montpellier contre Lille ce dimanche, Jean-Louis Gasset n'a pas caché sa satisfaction de voir son équipe retrouver le bon état d'esprit et veut construire là-dessus.
Montpellier confirme que le combat n'est pas encore terminé. A l'occasion de la réception de Lille ce dimanche, le club héraultais s'est battu jusqu'au bout pour arracher le match nul dans le temps additionnel. Un scenario qui n'est pas pour déplaire à Jean-Louis Gasset, chargé par Laurent Nicollin de sauver la place du MHSC en Ligue 1. « On a retrouvé la Paillade, entre le public, la révolte, l'injustice, on a voulu arracher un point, a-t-il affirmé dans des propos recueillis par le quotidien Midi Libre. C'est petit, ce n'est pas beaucoup, on en a huit, mais face à un adversaire comme ça, qui est dans les dix meilleures équipes d'Europe, qui se permet de battre le Real, qui va gagner à l'Atlético ou qui tient une tête à la Juve, on savait que ce serait un match difficile et qu'il fallait se mettre en mode commando. » L'entraîneur montpelliérain a toutefois regretté l'attitude de ses joueurs durant les 45 minutes qui ont « débuté timidement » face à des Lillois qui ont été « respectés, mais sans agressivité, avec un manque de bonne relance ». Après la pause, Jean-Louis Gasset va jusqu'à qualifier la performance de ses joueurs de « match de folie ». « Tout n'est pas extraordinaire, j'avoue, mais au bout du bout, on égalise et on prend un point, a-t-il ajouté. Je pense que dans le jeu, on n'a pas concédé beaucoup d'occasions, et que la plus belle occasion, c'est nous qui l'avons. »
Gasset : « C'est le point de l'espoir »
Néanmoins, ce point du match nul laisse quelques regrets au technicien héraultais, notamment en raison de décisions arbitrales qu'il a pu contester depuis le bord de la pelouse. « Je viens d'aller voir M. Millot, l'arbitre, je suis allé m'excuser, je lui ai dit que je n'avais pas le droit, a assuré Jean-Louis Gasset. Il m'a demandé pourquoi j'étais rentré en folie, je lui ai dit, il n'y a pas faute, le joueur s'est laissé tomber devant moi, et vous, vous êtes derrière lui, donc vous ne voyez pas. » En tout cas, ce match a donné à l'encadrement montpelliérain une idée de ce qu'il faudra faire à l'avenir pour espérer sortir de la zone rouge. « C'est le point de l'espoir. Mérité, parce que quand on met autant de cœur face à une grande équipe. Moi, c'est ça qui me fait plaisir, parce qu'en deuxième mi-temps, on les a bougés, on les a secoués. C'est pour ça que cela me laisse encore plus de regrets... Je leur ai dit dans cet état d'esprit là, partout et pas qu'ici. Que les gens sachent que la Mosson peut redevenir la Mosson, parce que notre public était avec nous, ils se sentaient comme nous. Les petits se sont lâchés, et ils ont mis tout ce qu'ils avaient dans le ventre pour égaliser. Donc, c'est un point très positif. C'est l'ADN du club. » Néanmoins, Jean-Louis Gasset est réaliste sur le fait qu'il y a « beaucoup de travail » encore à fournir pour sortir le MHSC de l'ornière.