Axel Allag, Media365, publié le vendredi 30 août 2024 à 16h46
Selon des informations de nos confrères de L'Equipe, Cyril Linette et Gervais Martel n'ont pu réunir les parrainages nécessaires afin de se présenter à la présidence de la LFP. Très remontés, ils ne veulent pas laisser la situation en l'état alors que Vincent Labrune, le président sortant, semble lancé vers un second mandat.
Le dossier de la présidence de la LFP a pris une tournure surprenante, ce vendredi. Tandis qu'ils avaient les faveurs des clubs de Ligue 1 dans le registre, Cyril Linette et Gervais Martel n'ont pas eu les parrainages de l'UAF (Union des acteurs du football). A la place, l'UAF a adressé trois parrainages au président sortant, Vincent Labrune, donc, Karl Olive, député Renaissance des Yvelines et Alain Guerrini, patron de Panini et proche de Philippe Piat, le président de l'UNFP. Dans la perspective de l'élection qui se tiendra le 10 septembre prochain, Cyril Linette et Gervais Martel semblaient être les candidats les plus affirmés pour s'opposer à Vincent Labrune et alors qu'ils ne pourront donc pas briguer, en l'état actuel, la présidence, les deux se sont exprimés, avec colère.
Martel : "Là on est chez les fous"
Linette, qui avait pourtant obtenu 57 voix de la part des clubs, a réagi sur son compte X. "Par leur décision, les familles privent le football français, en pleine crise, du nécessaire débat sur son avenir. Elles ouvrent la voie à une élection à la LFP sans opposition, en contradiction avec le vote des présidents de clubs hier. Nous ne laisserons pas faire cette entreprise de sabordage entre amis qui met les intérêts d'un petit nombre au-dessus de l'intérêt général du football français", a-t-il indiqué. L'ancien président du RC Lens, dans la même situation que Linette, a exprimé son mécontentement auprès de nos confrères de L'Equipe. "C'est un truc de fou. C'est comme si lors de l'élection du président de la République, il y avait quinze candidats et que pour le premier tour on décide que deux seulement pouvaient se présenter. Là on est chez les fous", a-t-il mis en avant, estimant que la stratégie de l'UAF avait été orchestrée pour "protéger un certain nombre de sièges", dont celui d'Alain Guerrini.
Martel a également affirmé son désir de ne pas se laisser faire. "Je vais réfléchir et voir ce qu'il est possible de mener comme recours", a-t-il continué. En attendant les prochains jours, c'est bien Vincent Labrune, malgré les critiques, qui est sur la voie royale pour un second mandat.