Euro 2024 - Italie : Donnarumma a été grand

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 21 juin 2024 à 09h29

Si l'Italie a perdu le choc du premier tour de l'Euro contre l'Espagne (0-1), Gianluigi Donnarumma, meilleur joueur de la dernière édition, a longtemps retardé l'échéance en réalisant des arrêts décisifs.

Il n'y a qu'un de ses coéquipiers qui pouvait le tromper... Infranchissable jeudi soir à Gelsenkirchen, où l'Italie s'est inclinée contre l'Espagne pour le choc de cette phase de groupes de l'Euro allemand (0-1), Gianluigi Donnarumma n'a cédé que sur un but contre son camp du malheureux Riccardo Calafiori (55e), après un véritable coup de billard dans la surface de la Nazionale. Et si ce succès est amplement mérité pour la Roja, qualifiée pour les huitièmes de finale de la compétition et assurée de terminer en tête de ce groupe B dit « de la mort », le portier transalpin a tout fait pour retarder l'échéance, multipliant les parades et autres arrêts réflexes pour préserver son but inviolé. Notamment face à son coéquipier au PSG Fabian Ruiz, buteur face aux Croates et qui a bien failli récidiver.

Morata : "L'un des meilleurs gardiens du monde"

Mais « Gigio », qui sera mis en concurrence à Paris avec le Russe Safonov, a repoussé toutes ses tentatives, comme sur cette violente frappe de Ruiz qui filait sous la barre transversale mais qu'il a réussi à détourner en corner alors que tout le monde la voyait au fond (25e), à commencer par les joueurs espagnols. "Le plus important était de gagner et on est heureux, parce qu'on faisait face à l'un des meilleurs gardiens du monde. On a fait quelques mauvais choix, mais il a aussi réalisé trois ou quatre arrêts de classe mondiale. Sur la frappe de Fabian Ruiz, je ne pensais vraiment pas qu'il allait réussir à la sauver, mais il l'a fait." Une soirée presque parfaite pour Donnarumma donc, avant ce coup du sort peu avant l'heure. Celui qui avait été élu meilleur joueur du dernier Euro ne s'est pas laissé abattre et a continué à écœurer ses adversaires quand il n'était pas sauvé par sa barre transversale, sur un missile du remuant Nico Williams (70e). Il a aussi empêché les Espagnols de doubler la mise dans le temps additionnels, avec deux nouvelles parades. A ses coéquipiers, pour la plupart décevants, de faire plus désormais.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.